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#Bourseuniversitaire : les difficultés d’un boursier congolais en Chine

Il est en Chine depuis deux ans où il poursuit ses études supérieures grâce à une bourse obtenue à la sortie de l’école secondaire. Au pays de Mao Tsé-toung, les boursiers congolais comme Arnaud font face généralement à la xénophobie. Mais aussi la langue, et l’accès à l’argent sont un défi majeur.

Il y a deux ans, Arnaud a vu son rêve devenir réalité. Il s’est envolé vers le pays de Mao Tsé-toung pour des études supérieures grâce à une bourse du gouvernement chinois. Mais sur place, il doit s’armer parfois de beaucoup de courage pour achever son projet. Lorsqu’il évoque les difficultés que les boursiers comme lui rencontrent, Arnaud cite en premier les difficultés financières. « Nombreux croient que les boursiers mènent une vie de luxe, il n’en est rien. Beaucoup d’entre nous font face à de multiples problèmes financiers, en dépit de la pension qui nous est payée chaque mois », témoigne Arnaud. Il affirme qu’il n’est pas toujours aisé de nouer les deux bouts sans faire appel à l’aide de la famille restée au pays. Arnaud ajoute : « Ma famille doit m’envoyer de l’argent régulièrement pour satisfaire totalement à mes besoins, surtout en ce qui concerne la ration alimentaire et le divertissement. »

Mais pour Arnaud, la première grande difficulté qu’il a rencontrée c’est la langue. Avant son départ pour l’Empire du milieu, il croyait que les cours seraient donnés en anglais. A la place, c’est en mandarin que les cours sont généralement dispensés dans les universités de Chine.

Le boursier, avant de commencer ses études supérieures, doit alors étudier et maîtriser cette langue. Cela prend une année pour les plus aptes. Celui qui n’atteint pas cet objectif court le risque de voir sa bourse annulée. Heureusement, notre jeune boursier a passé cette étape sans grande difficulté.

Comme pour la plupart des Africains, notre jeune boursier est confronté régulièrement aux actes de xénophobie. « Des passagers du bus qui refusent de s’assoir à côté de vous et se bouchent parfois les nez, des taxis qui refusent de s’arrêter pour vous prendre, ou encore des phrases vexantes contre les Noirs, etc. Je ne dirais pas que les Chinois sont xénophobes, mais quelques Chinois le sont », tempère Arnaud.

Le jeune Congolais confie qu’il préfère ne pas prêter attention à ce genre de comportements afin de se concentrer sur l’essentiel qui est de terminer ses études. Avec un peu d’efforts et de chance, il retournera au Congo diplômé de Chine et commencera sa carrière.

 


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Les commentaires récents (6)

  1. courage, frère
    soit ambitieux, peu importe la façon dont ils te considèrent tu sera l’homme de ton retour au pays.
    tu n’es pas le seul à être victime, je vous dit que c’est pire au pays des arabes

  2. Commentaire *c’est par humilité et humanisme que nous respectons les chinois ; naturellement la race jaune et rouge est une race secondaire… qu’il ne suscitent pas en nous la xénophobie tamponnée par notre bonne éducation africaine…
    Arnaud, bâts toi, fais l’essentiel, c’est un moment