Il caressait le rêve de s’éterniser au pouvoir. Mais Joseph Kabila a dû faire une croix sur son ambition, contraint par plusieurs forces, y compris sa propre majorité, à céder son fauteuil à un opposant. Redécouvrez non seulement l’analyse d’un de nos contributeurs sur les causes profondes du départ de Kabila, mais aussi d’autres faits marquants de ces derniers jours sur notre plateforme.
Quelles sont les forces qui ont poussé Kabila vers la porte de sortie ? Selon l’analyse de notre blogueur, elles sont principalement au nombre de quatre. Parmi elles, des jeunes des mouvements citoyens tels que Filimbi et Lucha, mais aussi d’anciens alliés devenus « ennemis » à l’instar de Moïse Katumbi, sans compter de profondes luttes de positionnement au sein même de la majorité de l’ex-président.
L’heure de se tourner vers l’avenir a-t-elle sonné pour Fayulu ? Le temps de réclamer la vérité des urnes est peut-être révolu. Car, les alliés d’hier, Bemba et Katumbi pour ne citer que ces deux, réfléchiraient déjà aux élections de 2023. En plus, Félix-Antoine Tshisekedi restera probablement aux commandes du pays pendant cinq ans, d’autant plus que même les Occidentaux l’ont reconnu comme président élu, quand bien-même paradoxalement ils ont sanctionné les organisateurs des élections qui l’ont porté au pouvoir.
Panique à Mbuji-Mayi: la capitale diamantifère de la RDC a été paralysée il y a quelques jours par une grogne des policiers. Ces derniers ont tiré de nombreux coups de balles en l’air pour réclamer le paiement de leurs soldes.
Faut-il avoir des jambes d’Usain Bolt pour trouver un taxi dans la capitale congolaise ? A Kinshasa, les taxis sont moins nombreux que les milliers de Kinois qui doivent se déplacer au même moment pour aller au bureau, à l’université, au marché… Du coup, quand un bus se présente, il y a une telle pagaille que les gens doivent courir pour trouver une place à bord. Généralement ce sont les plus rapides qui s’en sortent mieux. D’aucuns pénètrent dans le bus à travers les vitres…
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