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Félix Tshisekedi entre rupture et continuité

Rompre avec le régime de Kabila ou continuer ? C’est la question qui vraisemblablement hante le nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi. Alors qu’il vient d’effectuer une tournée dans trois capitales africaines – aujourd’hui il est au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba – mais l’enthousiasme des Congolais venus accueillir leur président à Luanda, à Nairobi et à Brazzaville ne laisse aucun doute quant aux attentes de la population. Tshisekedi attendu au tournant ? Voici ce qu’en ont dit les médias congolais.

C’est pratiquement une obligation pour Félix Tshisekedi, estime La Prospérité : « Choisir entre la rupture et la continuité des us et coutumes de son prédécesseur autrefois accusé de [mauvaise gestion] et aujourd’hui adulé ‘’père de la démocratie africaine‘’. » Et de se demander si le nouveau président, qui affiche plus d’ouverture en visitant ses voisins influents, va continuer sur la même lancée.

Et pour rester dans la ligne droite de la rupture, le parti politique dénommé « Congo en avant » recommande que Félix Tshisekedi se « débarrasse » des « opportunistes », rapporte pour sa part 7sur7.

Le média cite les propos de Médard Kankolongo de Congo en avant : « Nous voyons aujourd’hui des opportunistes, des gens qui n’ont rien fait pour le président de la République, qui utilisent des mensonges systématiques pour des positionnements personnels. Chaque jour à longueur des journées, “nous”, “nous”, le nous ce sont les mêmes méthodes qui ont produit l’échec du régime de Kabila. »

Félix Tshisekedi, et l’épineuse question de Martin Fayulu

L’élan de suggestions à l’intention du nouveau président ne faiblit pas, dans la quête de la cohésion nationale. Cette fois, note Politico, c’est le candidat indépendant à la dernière présidentielle, Alain Shekomba, qui propose à Tshisekedi de nommer Premier ministre celui qui revendique toujours la victoire à la présidentielle, Martin Fayulu. « L’agenda commun passe avant les agendas individuels et des forces extérieures », avance Alain Shekomba, arrivé sixième à la présidentielle.

C’est quand Le Potentiel prédit déjà « l’inévitable dislocation de Lamuka », la coalition électorale qui a soutenu Martin Fayulu aux élections de décembre 2018. Le quotidien analyse « les tractations » en cours entre les forces politiques « recomposées » après les élections comme pouvant donner lieu à des surprises.

Celles-ci, Le Potentiel les voit aller jusqu’à pouvoir fissurer les forces intérieures à la coalition Lamuka où certains soutiennent la ligne jusqu’ici tenue par leur candidat qui ne reconnaît pas la vitcoire de Félix Tshisekedi. Mais aussi un cas de ceux qui semblent favorables à une gestion avec Félix Tshisekedi.

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Je suis d,avis que le moindre mal pour la population flouée aux dernières épreuves congolaises des urnes serait de:
    Primo. Rompre avec les autres attitudes anciennes favoritisant l, impunité et le culte de la personnalité politique la plus élevée. Le peuple d,abord clame à temps et à contre temps, l,UDPS suivi de toute la couche sociale déçue de la gabegie et des négociations aristomaniaques. Le peuple a voté massivement malgré les bidouillages habituels des forces du statut quo prétendument autocouronnees forces de la continuité. Continuité de quoi? Continuité de qui? Et pour remilliardiser quel compte secret? Redonnons la voix au peuple qui n,a pas encore fêté sa période post électorale.
    Secundo, n,ayons peur d, éviter les bombes populaires à retardement en prônant le choix de Martin Fayulu le soldat malheureux aimé pourtant du peuple trop floué pendant deux décennies. Voilà le moindre mal. Il est un produit pharmaceutique sans effet secondaire mais l,éjecter par fourberie partisane ferait engendrer une usine d,insoumis et d, indifférences aux prochaines élections municipales, législatives voire présidentielles. A bon entendeur, salut. Voix de Mr Merci. L, homme sans carte d, identités nationales respectables au monde moderne.