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L’accord politique qui fait grincer des dents à Kinshasa 

Le dialogue politique national à Kinshasa s’est clôturé le 18 octobre dernier à la cité de l’Union africaine. Des résolutions ont été prises entre le pouvoir et les représentants d’une partie de l’opposition : le chef de l’Etat restera au pouvoir jusqu’en 2018 et un nouveau gouvernement sera formé en attendant les élections dont la primature reviendra à l’opposition. Pourtant cet accord semble fragile.

Après la signature de cet accord politique controversé, c’est le moment pour les récalcitrants de grincer des dents. Tout le monde n’est pas content et particulièrement les membres de l’opposition « radicale » qui ont refusé de participer au dialogue. Ils se sont écartés d’eux-mêmes du processus et leur part du gâteau a été donnée à ceux de l’opposition « républicaine et modérée ».

Etant donné que ces résolutions ont déjà été fixées et adoptées à l’unanimité par les « dialogueurs », il semblerait que l’on ait déjà une solution à la crise politique qui secoue le pays. Mais un accord global doit nécessairement connaître la participation de toutes les parties concernées, afin de prévenir toute contestation. Or l’absence d’une partie de l’opposition congolaise, représente un danger pour cet accord.

Pendant que les opposants ayant pris part au dialogue s’attendent à la formation d’un futur gouvernement qu’ils dirigeront – et qu’ils obtiendront enfin leur part du gâteau -, des évènements laissent penser que cet accord pourrait ne pas être respecté.

Que deviendra l’opposition radicale?

Les opposants radicaux demandent déjà un nouveau dialogue qui impliquerait le Rassemblement (plateforme de l’opposition jugée radicale). En plus, ces derniers planifient des actions pour protester contre la légitimité des institutions après la fin du mandat présidentiel en décembre. Donc, le fossé qui se creuse entre la majorité et une partie de l’opposition ne favorise pas le respect et l’application effective de l’accord politique signé à Kinshasa.

Les radicaux réunis au sein de la plateforme du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement n’ont pas encore révélé leur plan. Mais certains partis politiques se réclamant de ce regroupement, ont signé (tardivement) cet accord le 1er novembre. C’est certain qu’une partie d’entre eux ne courbera pas l’échine. Mais des questions se posent. Accepteront-ils de rester à l’écart du pouvoir au profit de la majorité présidentielle et de certains opposants dialogueurs ? Une chose est sûre : plus le Rassemblement est divisé plus les dialogueurs gagnent leur pari et tous les avantages qui vont avec.

 

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Les commentaires récents (4)

  1. il faut reflechir et voir trop louer avant faire quelque chose.
    un proverbe dit que: la vie de mechant est abregée mais pour les justes est pour toujour.
    par rapport au massacre qui se deroule au Nord-Kivu à la présence du chef d’Etat et celui dont vous vous perdez votre temps pour lui signer l’accord; vous étes trop couragés.
    le problème de la R D Congo, quan au veut parler la verité on ai directement arrêté. mais nous savons d’où vien beaucoup de problème du Nord-Kivu et ses auteurs.
    rendez-vous le 19/12/2016
    vous allez nous santir
    le seul moyen est de réagir derière vous le soit disant autorités pourque vous voyez que vous ne dirigez pas des pettes mais des personnes pensant.

  2. Moi,.je ne jamais considéré que nous avons une opposition sérieuse au Congo, tous sont des opportunistes et partisans de la politique du ventre, toute chose restante égale par ailleurs, moi lors de prochaines élections, je voterais pour un candidat de la majorité, car la soit disant opposition congolaise m’a déçu en 2006 et en 2011.

  3. Cela n’engage que les dialogueurs!
    Nul n’étant au-dessus de la loi,attendons la fin du mandat actuel du chef de l’Etat!
    Je ne regrette que cette trahison des soit disant « opposants » appatés sur l’hameçon de la majorité!
    Tel est pris qui croyait prendre!