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Le métier d’enseignant n’intéresse plus les jeunes 

La profession d’enseignant est de moins en moins convoitée par les jeunes à Lubumbashi. Jour après jour, année après année, les conditions de vie des enseignants se dégradent progressivement et la qualité de l’enseignement perd en qualité.C’est une situation générale en république démocratique du Congo.

Le Congo manque cruellement d’enseignants qualifiés pour exercer cette profession. C’est en fait une conséquence de la vie difficile des enseignants. Le métier ne fait plus rêver les jeunes. Devenir enseignant de l’école primaire ou du secondaire peut même être un cauchemar pour certains.

Les jeunes censés assurer la relève se montrent ainsi désintéressés. La surprise est d’autant plus grande. Sur un échantillon de cinquante jeunes que j’ai interrogés pour savoir s’ils seraient tentés de choisir la carrière d’enseignant dans leur vie, aucun n’a souhaité le devenir un jour.

De nombreux enseignants n’ont pas choisi ce métier par gaité de cœur. D’ailleurs, en RDC, l’enseignement est une salle d’attente pour beaucoup. L’expression veut dire simplement qu’on enseigne en attendant de décrocher un boulot plus intéressant. La beauté et la grandeur de cette profession se conjuguent au passé, ou presque. Pour joindre les deux bouts, plusieurs enseignants travaillent dans deux ou trois écoles. Avec ce rythme infernal, la qualité de l’enseignement de peut pas être au rendez-vous.

Voilà pourquoi les jeunes ou les enseignants rêvent de faire des affaires ou de la politique car le salaire est bien plus intéressant. Je crains que mon pays en arrive à importer des enseignants si la situation actuelle persiste. Je pense qu’il est urgent de payer convenablement nos  l’enseignants qui mériteraient plus que certains de nos députés. Car c’est bien grâce à eux que nos enfants peuvent étudier pour construire un avenir meilleur.   

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Les commentaires récents (2)

  1. C’est une réalité inquêtante et un mauvais présage pour la société congolaise dans son entierté; alors les <>,qui, en faite ne le sont que de nom, se goinfrent de l’argent du contribuable et se donnent le lux de mettre la main dans le trésor publique, les enseignants eux sont laissé pour compte et même maltraité; une profession aussi noble, suport et fondation de toute les autres, mère de la politique même, aujourd’hui foulé aux pied par ses propres enfants… C’est déplorable!

  2. C’est vraiment triste,nous aurons des problèmes à la longue dans le système éducatif de notre pays,d’ailleurs je suis entrain d’écrire un document sur le métier enseignant chez les jeunes.