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Quatre choses pour bien détruire son propre métier

Souvent nous détruisons nous-mêmes notre propre travail par la manière dont nous nous comportons. Ici je fais allusion à des métiers où vous avez affaire à des clients qui viennent solliciter vos services. C’est le cas des métiers comme la couture, la réparation des motos, des téléphones, des montres, etc. J’ai donc identifié quatre défauts qui mettent à mal la viabilité d’un métier.

     1. Ne pas être digne de confiance

La confiance est un élément essentiel entre clients et prestataires de services. Il est donc plus que primordial de soigner son image de façon à gagner la confiance des clients. La survie de votre métier en dépend. Posez-vous la question de savoir pourquoi les clients préfèrent aller chez tel et non chez tel autre. Ça peut être un simple problème de confiance.

Certaines entreprises organisent même des sondages pour mieux connaitre les vrais désirs de leurs clients ou abonnés. C’est la preuve qu’elles accordent beaucoup d’importance au capital « confiance ». Vous devez savoir que votre métier finira par disparaitre si tous vos clients ne peuvent plus vous faire confiance. Parfois de petites choses comme : être toujours à l’heure à son lieu de travail, bien accueillir les gens, sourire, etc., peuvent pousser les clients à revenir chaque fois vers vous.

     2. Des retards dans la livraison des produits

Une chose qui vous fera certainement perdre des clients ce sont des retards excessifs et des irrégularités dans la livraison de ce que vous devez à vos abonnés. Ici, les réparateurs sont champions en retard. Je connais un réparateur de motos qui a gardé la moto d’un taximan pendant une année, contraignant ce dernier au chômage. Un couturier vous fera marcher jusqu’à user vos chaussures. Et si ce sont des habits qu’il doit vous livrer pour une fête, aïe ! Vous avez de la chance s’il vous les donne à temps.

Même chose chez les réparateurs des montres ou des téléphones. Confiez-lui un téléphone à réparer, vous ne l’aurez jamais dans le délai qu’il vous a lui-même fixé. Il vous faudra palabrer et défiler chez lui parfois pendant six mois pour le récupérer, alors que vous avez déjà payé toute sa facture. Certains n’ont jamais retrouvé leurs montres ou téléphones remis aux réparateurs. Vous arrivez à son atelier, on vous dit qu’il n’habite plus Mbujimayi, il est allé s’installer dans une autre province, avec femme et enfants.

     3. Vol des biens des clients

Le vol est courant dans plusieurs métiers. Les maçons par exemple volent le ciment, les ferons et autres matériaux là où ils travaillent. La couturière vole toujours une partie des tissus de ses clients et en fait une collection. Deux semaines après, vous voyez sa fillette portant une robe faite de plusieurs tissus différents dont le votre.

Chez les réparateurs des motos et des téléphones, c’est pire. Ils volent les pièces neuves et les remplacent par de vieilles. Et après la réparation, la moto ou le téléphone retombe vite en panne. C’est parce qu’on y a mis des pièces défectueuses à la place de celles qu’il y avait… Parfois, le réparateur met sa SIM dans votre téléphone et commence à l’utiliser tous les jours. Un client qui constate cela ne reviendra plus jamais vers vous.

     4. Absence d’innovation

Le monde évolue, les métiers et services aussi. Faire la même chose depuis 1960, ne sera pas intéressant en 2020, surtout avec les jeunes d’aujourd’hui. Il faut innover régulièrement dans son métier. Un cordonnier peut améliorer son travail en dessinant par exemple les designs des chaussures par ordinateur.

Un commerçant peut à diverses occasions réserver de petits cadeaux et bonus à ses clients. Un conducteur de moto-taxi peut mettre un parapluie sur sa moto pour protéger ses clients de la pluie ou du soleil, comme cela se fait déjà à Kinshasa… Bref, on peut faire plein de choses pour créer une différence avec l’habitude. La personne qui soigne ainsi son métier aura davantage de clients et pérennisera son travail.

 

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