article comment count is: 0

Ces belles pratiques sociales que le coronavirus a apportées

Le coronavirus n’a pas seulement apporté la mort et la désolation. Il a aussi apporté des pratiques sociales très bonnes pour l’hygiène. Je souhaite que celles-ci restent définitivement ancrées dans nos mœurs. C’est notamment :  se laver les mains au savon, appliquer le gel hydroalcoolique, porter le masque et garder la distanciation physique.

Dans plusieurs services ou entreprises, les gens ont créé de nouveaux postes ou de nouvelles tâches : veiller à ce que les gens respectent les mesures d’hygiène. Cela est confié parfois aux agents de sécurité d’immeubles. Le concierge contrôle toutes les entrées et sorties et exige d’appliquer les mesures barrières pour lutter contre le coronavirus.

De l’hygiène personnelle à la sécurité pour tous

Franck Mabika, technicien de laboratoire et tenancier d’une pharmacie, vit à Mbujimayi. Pour lui, la crise de coronavirus force les populations à adopter des attitudes qui sauvent. Notamment, l’obligation de respecter les règles d’hygiène. Qui que l’on soit.

Avant, dans plusieurs milieux, les gens ne respectaient pas trop les règles hygiéniques, malgré de nombreuses crises épidémiques. Le choléra ou la fièvre typhoïde, par exemple, sont des maladies récurrentes dans certaines régions ou villes comme Kinshasa, Lubumbashi et Mbujimayi.

Se garder plus propre hygiéniquement, c’est se protéger non seulement soi-même, mais aussi les autres, son entourage. On devient plus responsable en refusant d’être le vecteur de maladies chez les autres. Une telle leçon devrait être enseignée partout, à l’école, au travail, à l’église…

Enterrer les morts

Il est vrai qu’il faut du temps pour que certaines habitudes aillent de soi. Mais, notre manière de pleurer les morts en les touchant est de plus en plus découragée. Et les deuils qui durent longtemps aussi. C’est parce que parfois on peut se faire contaminer par les secrétions du cadavre ou les postillons de ceux qui viennent pleurer bruyamment.

Pour Antho Tshiamu, une pharmacienne, observer les mesures barrières n’est cependant pas acquis. « Nous avons parfois des clients qui proviennent d’autres villes touchées par la pandémie, notamment Kinshasa, Lubumbashi et Goma, voire de l’étranger. Donc, nous devons prévenir plutôt que de guérir », recommande-t-elle.

Pour Antho, tout visiteur ou client qui refuse de respecter les recommandations sanitaires officielles, « malgré son rang social, il n’accède pas au bâtiment ». Et d’ajouter : « Il n’a pas d’excuse car il y a des vendeurs de masques qui attendent dehors, devant le bâtiment. »

#Covid19NeNousDiviseraPas

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion