Chaque personne a une vie publique et privée. La vie privée a trait à la vie intime, familiale… C’est par exemple le mariage, les relations amoureuses, les convictions religieuses, etc. Hélas, les nionsologues congolais des réseaux sociaux se mêlent de tout. Et les femmes sont les plus visées par de telles violences sexistes en ligne.
Nous devons apprendre à respecter la vie privée des gens. Quelqu’un qui n’a pas payé son loyer depuis trois mois, en quoi ça te regarde pour que tu ailles répandre cela dans les réseaux sociaux ? Une femme qui a divorcé, ou qui n’a qu’une seule paire de chaussures, où est ton problème dans tout ça ? Lorsque tu publies cela sur les réseaux sociaux pour l’humilier et salir sa réputation, c’est de la violence sexiste en ligne.
Poster chaque jour sur Twitter et Facebook
Certains se sont donné un devoir de publier quelque chose chaque jour sur leurs comptes de réseaux sociaux. Et le jour où ils n’ont rien à publier, ils s’immiscent dans la vie privée des gens.
J’ai vu plusieurs fois sur Twitter ou Facebook, des gens se moquer d’une femme parce qu’elle a fait sept ans dans le mariage sans enfants. Que c’est cruel comme jugement ! Étaler ce genre de choses dans les réseaux sociaux sur la vie privée d’une femme c’est l’exposer au mépris du public. C’est de la diffamation. C’est de la violence faite à la femme. Qu’elle ait des enfants ou non c’est sa vie privée. Occupez-vous de ce qui vous concerne…
Si une femme a refusé tes avances, pourquoi veux-tu te venger ? Et tu oses transporter la haine que tu as envers elle sur les réseaux sociaux. Le jour où quelqu’un en fera autant sur ta vie, tu comprendras ce que ça fait. Touche pas à ma vie privée !