Parmi les mesures imaginées pour stopper la propagation du nouveau coronavirus en République démocratique du Congo, le port du masque bucco-nasal est le plus souvent recommandé. Et généralement, la population recourt aux masques réutilisables dits alternatifs, pour se protéger et protéger ses proches. Mais quelle en est la qualité ? Comment en prendre soin ? Ces masques, sont-ils efficaces pour nous protéger contre les gouttelettes de salive émises par les personnes en face de nous ?
C’est l’un d’outils incontournables dans la lutte contre covid-19. Quoi que le port du masque bucco-nasal est de mise partout dans le monde pendant cette période de la pandémie à SRAS Cov-2, le nouveau coronavirus, le constat est que beaucoup de nos compatriotes en font mauvais usage : masque sur le menton, au cou et même carrément dans la poche…
Côté hygiène, n’en parlons pas : pour un masque conçu pour un usage unique de moins de 4 heures, on voit des gens le garder toute la journée durant, et peut-être même la semaine, dans le mépris total des risques de se contaminer eux-mêmes.
Le docteur Kisando Rodriguez, médecin au centre d’analyses biomédicales la Référence lance une sonnette d’alarme, quant à l’utilisation du masque alternatif : « Il faut qu’il soit étanche pour retenir à sa surface les gouttelettes de salive qu’émettraient les personnes en face de nous. »
N’oubliez pas de le laver après usage de moins de 4 heures dans de l’eau chauffée à 30 voire même 60 degrés, ou avec du savon adapté.
Plus d’explications, dans cette vidéo.