Le 10 avril prochain, il se sera passé un mois depuis l’apparition du premier cas de Covid-19 en République démocratique du Congo. À la rédaction de ce billet de blog, 183 cas positifs étaient testés, 10 personnes guéries et 20 mortes. Une mortalité au-delà des 10%, si on comparait les cas testés et lescas de décès. Près de 80 étaient en bonne évolution.
Même s’il faut pleurer les morts, force est de constater que l’Afrique est nettement moins affecté que l’Europe ou les USA pour la même période. Le pire que tout le monde craignait n’est pas arrivé, du moins pas encore.
Le coronavirus serait-il plus clément avec l’Afrique subsaharienne ? Car, les modélisations des experts étaient très alarmants, et peut-être que l’avenir leur donnera raison mais, en tout cas, le présent semble tout remettre en question. L’Afrique du dessous du désert du Sahara connaît une faible progression de cette maladie.
10.000 cas pour chaque pays Africain d’avril à mai
Une modélisation prévoyait que certains pays africains atteindraient 10.000 cas d’ici la mi-avril. Mais qu’en mais, chaque pays aurait au moins 10.000 cas. Pourtant, à une semaine de mi-avril il n’y a que 10 cas en République centrafricaine, 105 cas au Rwanda et 183 au Congo par exemple. D’autres projections, même de l’Organisation mondiale de la santé, prévoyaient de plus lourds bilans.
Qu’est-ce qui expliquerait cela ? Le virus serait-il plus clément avec nos populations ?
Est-ce un défaut de dépistage de tous les cas, ou alors peut-on trouver une explication scientifique à cela ?
Les avis des scientifiques sur la question
Une première théorie serait que les personnes ne sont pas toutes dépistées. Mais qu’on se le dise : la période d’incubation est de 14 jours, jusque 21 pour cetains cas. Même s’il n’y avait pas eu de dépistage pour certains cas, les morts dans la communauté auraient déjà été signalées. Mais il n’en est rien.
L’autre théorie est celle du vaccin de BCG, contre la tuberculose. À la base d’une forte polémique, deux scientifiques français expliquaient que ce vaccin avait montré qu’il permettait de resister à plusieurs autres affections pulmonaires, et pas que la tuberculose. Il existe une corrélation entre la morbidité liée au Covid-19 et la vaccination au bacille de Calmette et guérin. C’est pour quoi ce vaccin est testé en Europe sur du personnel soignant pour les protégér. En Afrique, on reçoit presque systématiquement ce vaccin, en sous-cutané, dès l’enfance. Cela pourrait être une explication, laissons les scientifiques le confirmer un de ces jours. Des essais cliniques se font pour le prouver en Australie et aux Pays-Bas. Les chercheurs se veulent prudents : la piste du vaccin BCG est très intéressante, mais elle nécessite d’être explorée au sein d’essais cliniques rigoureux. Aucune donnée ne permet à ce jour de recommander une vaccination au BCG pour se protéger du Covid-19.
Les antipaludéens pris par la population vivant dans nos zones y serait aussi pour quelque chose. En tout cas c’est cela que dit l’éminent professeur Raoult. Il s’inspire des études qu’il a menée au Sénégal.
Dans une interview, l’homme qui préconise la chloroquine comme traitement au Covid-19, dit que plusieurs antipaludéens ont montré leur efficacité contre le virus. Il prédisait que le fait que beaucoup de personnes ont fait de la malaria chez nous, et qu’elles ont été soignées par ces antipaludéens, induirait un schéma contraire à celui de l’Europe. Avoir souffert du paludisme deviendrait donc salutaire face au Covid-19 ? Une vraie étude plus large devrait confirmer ou infirmer cela.
N’oubliez pas les gestes barrières
Ce billet n’a pas pour but de faire croire à une immunité des africains. Le meilleur remède au Covid-19 reste la prévention. Observer les gestes barrières et aussi les instructions des autorités sanitaire a permis de sauver des vies. Continuons de le faire.
Éviter le pêche .le royaume du ciel et ouvert .merci
Bravo gloire au seigneur Jésus christ parce qu’il n’abandonnera pas son peuple de ces féaux…
Merci