Dans la vie de l’homme, la mort est un événement éprouvant et dont l’angoisse n’épargne personne. Mais la mort par disparition est la plus amère de toutes. La blogueuse Bella Nininahazwe parle ici d’une expérience malheureuse qu’une de ses amies a vécue et nous produit ce récit.
La perte d’un être cher est toujours une des dures épreuves de la vie. On n’est jamais prêt à l’accueillir et à l’accepter. On pleure la séparation. On souffre du fond du cœur. D’après mes expériences, le regard lancinant qu’on fixe sur le corps sans vie dans le cercueil est une image qui reste à tout jamais gravée. Mais elle est nécessaire car on a alors la conviction que la séparation avec le sien, aussi difficile et douloureuse soit-elle, est irrémédiable. Qu’en est- il de ceux qui voient les leurs disparaître sans toutefois avoir même la chance de voir leurs dépouilles ?
La longue attente
Un bon matin, un père de famille se prépare pour aller vaquer à ses activités quotidiennes. Souriant, il lance un petit au revoir à sa famille qu’il espère revoir à la fin de la journée. Malheureusement, l’ironie du sort le poursuit. On ignore toujours s’il est arrivé au boulot. Sa famille l’attend jusqu’à la fin de la journée. Il n’est pas toujours là, c’est normal, peut-être qu’il a eu trop de travail ou bien il bavarde avec ses amis et collègues. Tard dans la nuit, la maman envoie les enfants dormir. Elle attend seule essayant de le joindre par téléphone. Elle commence à s’inquiéter et passe la nuit sans pouvoir trouver le sommeil. Elle se pose tant de questions : Peut-être a-t-il eu une mission à la dernière minute ? Mais pourquoi ne m’a-t-il rien dit ?
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