L’état d’urgence sanitaire en RDC n’a pas été une prison !

Pour plusieurs personnes, l’état d’urgence sanitaire qui vient d’être levé constituait une prison. D’autres le considéraient comme une punition. Je pense que ce n’était ni l’un ni l’autre.

Ne voyons pas que le mauvais côté de cet état d’urgence. Certes, beaucoup de personnes se sont lassées de passer des journées à la maison, de ne plus travailler comme d’habitude, de ne plus toucher de l’argent, de se sentir fauchées… Je trouve que c’était plutôt bénéfique pour nous tous. Allons-y comprendre le pourquoi.

Nous avons échappé au pire

Le pire auquel nous avons échappé, c’est entre autres, un taux élevé de mortalité due au Covid-19. D’ailleurs, le président de la République l’a dit dans son discours sur la levée de l’état d’urgence sanitaire fin juillet dernier. « Nous sommes parvenus à réduire la mortalité très élevée dès le début de l’épidémie de 11% à 2,4% actuellement avec un nombre de plus en plus croissant de guéris », a déclaré Félix Tshisekedi.

Un autre malheur auquel nous avons échappé, c’est la propagation rapide du virus. Sans cet état d’urgence, je vous assure que l’on aurait pu enregistrer un grand nombre de cas positifs. Beaucoup ont décrié la mort de l’économie du pays, mais une économie avec des personnes malades, à quoi ça servirait ? Des individus en bonne santé vont se battre pour relever l’économie. Je ne vois pas le contraire. Toutes les provinces auraient été gravement touchées aujourd’hui si l’état d’urgence sanitaire n’avait pas été décrété en RDC.

C’est la fin de l’état d’urgence et non de la pandémie

L’état d’urgence a été levé. Personne ne veut revivre cela. Ne plus connaître un nouvel état d’urgence revient à une condition : le respect des mesures barrières comme le recommandent l’Organisation mondiale de la santé et le ministère de la Santé de notre pays.

Plusieurs personnes pensent que la levée de l’état d’urgence sanitaire est synonyme de la fin du Covid-19. A la maison, au travail, à l’école, avec des proches ou des inconnus, la maladie est là. Nous avons fait un grand pas en observant cet état d’urgence, alors ne reculons pas.

Tout en espérant un remède définitif contre cette maladie, je vous demande de rester prudents !