article comment count is: 21

Le peuple Lokele : véritable génie de la cuisine

Vous avez entendu parler des femmes boyomaises en général, et des Lokele en particulier ?  Hormis leur hospitalité, les Lokele sont des femmes exceptionnelles en art culinaire. Goutez à leurs recettes, et vous n’allez plus vous en passer. Ne dit-on pas : pour être en bonne santé, il faut bien manger ?

Les femmes Lokele savent encadrer les hommes par leur cuisine. Faites un tour à Kisangani pour vous en rendre compte.

Quelles sont les spécialités Lokele ?    

Il y a un slogan qui dit : « Bala Lokele ookufa nzala te », pour dire qu’avec les femmes Lokele, vous ne mourez pas de faim. C’est parce qu’elles savent probablement mieux soigner les délices de table.

Championnes en pondu (feuilles de manioc), ces cuisinières savent décliner cette recette en plusieurs modèles : limbondo (pondu vert fait à base de bicarbonate), lituma (banane plantain pilée), ou encore liboke, etc.

Elles brillent aussi par le poisson frais, l’escargot, etc. Elles savent faire tomber amoureux, peut-on entendre dire, grâce à leur art culinaire. Après tout, qui n’aime pas bien manger ?

Où trouver les femmes Lokele ?

Elles sont presque partout dans la Tshopo, dans le nord de la RDC. Mais plus précisément, on trouve les Lokele dans la ville de Kisangani, comme l’a dit Augustin Elanga, les Boyomaises (habitantes de Kisangani) ne sont pas des voleuses des maris. Selon moi, par leur hospitalité et leurs spécialités culinaires, elles savent simplement bien attirer l’attention des hommes.

Et oui, avec ce genre de talents, on peut alors comprendre pourquoi ici les gens répètent fièrement : « Kisangani inapita bulaya », pour dire que cette ville dépasse l’Occident). Et donc, nous disons, sans ambages, que Kisangani est mieux que l’Europe. Car à Kisangani on mange bio, frais ; pas d’aliments avec engrais chimiques.

Le fleuve Congo, qui traverse la province, est sans doute une bénédiction pour cette ville.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (21)

  1. Article simple et bien fait qui donne envie d’y faire un tour. Vous avez bien vendu la Tshopo; j’en ai l’eau à la bouche…

  2. Je suis très ravis de cette publication. Ce que je peut dire, il serait mieux d’inculquer cette culture à la génération actuelle dominée par les effets de la mondialisation; D’où actuellement les filles « LOKELE » ne présentent plus en elles cette qualité, ainsi il faudra une sensibilisation sur la « Culture Lokelienne » car nombreuses restent encore ignorantes soit dominées par le monde « Android » Merci.

    1. Oui. Nos filles d’aujourd’hui ne sont pas comme nos maman d’hier. Elles sont dominée par la mondialisation.

  3. La femme lokele est une femme qui ne dépend pas à 100 % de son mari. Elle est faite pour pour exercer une petite affaire. C’est la chose qui la distingue des autres femmes.
    Avec le peu qu’apporte le mari, elle sait se démener avec le petit commerce pour subvenir au besoin de la famille.
    Tous veulent la prendre en mariage.
    Ajouter l’art culinaire, elle championne.
    Rien au monde peut être comparé au lituma na samaki ou liboke.
    C’est pourquoi Kisangani inapita Bulaya.

    1. bonjour ,j’ai appris que la ville de kisangani est bilingue (lingala et kiswahili) mais je voudrais savoir si tous boyomais maitrisent parfaitement ces deux langues .Et dans quelles situations de la vie l’une ou les deux langues sont employe’es ?
      Si c’est pas le cas la quelle de deux langues est la plus rependue .
      je suis juste curieux.
      merci

    2. Les femmes lokele font c’est qu’on appele « BOSASELE » Veut dire elle emprute des poissons, des viandes, du riz etc… Pour vendre et elle va donnée de l’argent au propriétaire après, enffet qu’elle cherche l’interêt pour fair nourrit la famille et par fois pour scolarisé les enfants. Voilà un bon éxemple a suivre.

  4. Je suis d’accord qu’il y a du bio mais les femmes doivent arrêter de nous faire de plat plein d’ingrédient venu de l’Europe. J’ai fait in tour là-bas J’aime bien sauf que tout est épicé en excès… On veux manger tous bio épicé naturellement à l’ai, oignon, gingembre, tomate… Pas de trucs en sachet onja ou cube magic….