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François Kabulo : le meilleur choix au ministère des Sports  

En cette période où le football congolais a complètement perdu de sa superbe, quoi de plus normal que d’avoir un spécialiste des sports au ministère de tutelle. Pour moi, François Kabulo Muana Kabulo c’est le meilleur choix pour redresser le football congolais. Reste à le juger par les actes.

Le nouveau ministre des Sports a du pain sur la planche. Il doit redorer le blason terni de notre sport. La RDC, qui avait la réputation de grande nation de football en Afrique, est aujourd’hui à la traîne dans toutes les compétitions. Et c’est une honte. Nos Léopards foot ne font plus peur à personne. Je pense qu’il est temps de mettre en place une vraie politique sportive à même de rendre au foot congolais son prestige et sa place d’antan sur le continent. 

A mon avis, le manque de volonté politique à été à la base de la déliquescence du sport roi dans notre pays. Un problème de gouvernance sportive. Sinon, comment comprendre par exemple qu’au 21e siècle, aucun stade de l’État ne soit aux normes de la Confédération africaine de football ? Que dire des jeunes talents qui moisissent dans nos provinces faute d’opportunités et de prise en charge ?

Donnez les moyens de sa politique à François Kabulo 

Le gouvernement de la République doit donner des moyens conséquents à François Kabulo pour lui permettre de résoudre en urgence les problèmes qui minent les différents sports du pays. Et le premier défi que le nouveau ministre des Sports devrait relever c’est de relancer le championnat national de football : la Linafoot. 

Il est inadmissible que dans un grand pays  comme la RDC, de grands clubs comme TP Mazembe, Vita Club, DCMP, Lupopo, etc., évoluent sans championnat national, alors qu’ils étaient engagés dans des compétitions africaines de haut niveau. Pas étonnant qu’ils aient été tous éliminés dès la phase des poules. Ce genre de légèretés de nos dirigeants ne devrait plus jamais se reproduire dans notre pays.

François Kabulo devrait marquer la rupture avec les antivaleurs qui ont élu domicile dans le sport. Pour cela, il doit prendre des décisions courageuses : moderniser les différentes disciplines sportives, mettre fin à la mafia organisée dans les fédérations,  résoudre les problèmes d’infrastructures, stopper les pratiques d’arbitrage kamikaze… Bref, on attend que Kabulo fasse la différence.

 

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