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Kabila, seul capitaine d’un navire qui tangue

Avec la signature de l’arrangement particulier de l’accord sur la transition le 27 avril dernier sans le Rassemblement de l’opposition, la RDC marque un pas important vers la rupture du dialogue. L’inquiétude est que même la Cenco, pourtant  médiatrice, a boudé la cérémonie.

Droit vers le mur, ou vers un nouveau mandat présidentiel ? Joseph Kabila qui semble reprendre du poil de la bête. Pour lui ça passe ou ça casse ! Kabila fonce, entêté ou aveuglé par les divisions qu’il a réussies à créer dans l’opposition.

Des postes d’abord, les élections après

Postes contre silence sur la violation de l’accord, l’opposition qui entre au gouvernement ou celle qui « s’oppose toujours », les deux semblent intéressées par les postes ministériels, et le président l’a bien compris.

Kabila, seul capitaine à bord du navire congolais, ça lui réussit bien pour l’instant. Il a fait signer cet arrangement particulier sans une bonne partie des géniteurs de l’accord du 31 décembre. Réussira-t-il seul à imposer l’orientation qu’il faut à ce navire congolais qui tangue? Rien n’est moins sûr, surtout que le capitaine Kabila ne rassure guère.

La RDC retourne à la situation de l’accord du 18 octobre

Maintenant qu’il a pris de court le Rassemblement de l’opposition dont les responsables demandaient pourtant de le rencontrer, le président Kabila replace le Congo dans une posture d’avant l’Accord du 31 décembre. L’opposition peut reprendre aussi la mobilisation de la rue, avec tous les risques de répressions par les forces de l’ordre.

Au final, le Congo aura perdu des vies, mais aussi du temps pour aller aux élections attendues pourtant fin 2017, donc à moins de 7 mois. Pourquoi fermer le cœur aux appels non seulement de l’opposition, mais aussi d’une partie de la société civile (dont la médiatrice  Cenco), et de la communauté internationale ?

L’Accord du 31 décembre sans une partie de ses protagonistes ressemble finalement à l’accord du 18 octobre, honni de plusieurs. Ainsi, le Congo risque un nouveau décembre plein d’inquiétudes, peut-être sans la Cenco.

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Les commentaires récents (1)

  1. un pays qui conaissence pas zambe, ses le desordre qui regne pas le peur à Dieu les regnes c’est l’imoralites. on doit pas aller de la vant parce que le 1iem au dernier eu n’ya pas le saint Esprit.