Félix Tshisekedi s’est installé comme le nouveau président de la RDC. A l’Union africaine, les doutes qui ont suivi l’annonce des résultats de son élection, ont vite disparu. Pareil à l’ONU et à Bruxelles. Mais Fayulu continue à réclamer la vérité des urnes. Revue de presse sur cette alternance congolaise qui n’en finit pas de faire parler d’elle.
Radio France internationale est revenue le weekend dans un éditorial de Jean-Baptiste Placca sur l’issue du 32e sommet de l’Union africaine. Le média constate que Félix Tshisekedi en serait revenu « légitimé par ses pairs ». Et ce, malgré le doute qui avait suivi la proclamation des résultats de la présidentielle en janvier 2019. « Félix Tshisekedi continuera donc d’être reçu comme un chef d’Etat normal, à travers le continent, et même au-delà », tandis que « Martin Fayulu, lui [qui revendique toujours la victoire], continuera à crier dans le désert, jusqu’à extinction de sa voix », indique RFI.
Pari dangereux à l’Union africaine
On peut lire alors, toujours sur RFI titrant alors sur : « Autant de bombes à retardement… », qu’il y a dans la propension de l’Union africaine à soutenir des chefs d’États, même mal élus, un « dangereux pari sur l’avenir ». Puisque, soutient l’éditorialiste Placca, cette attitude mise sur « le fait que l’Afrique peut tout supporter, et qu’à toutes les offenses, les peuples réagiront toujours avec une stoïque résilience ».
Pour La Tribune, la participation de Tshisekedi à la 32e session de l’Union africaine est « une manière de défendre sa victoire contestée par Martin Fayulu qui continue de se considérer – comme d’autres avant lui – comme le président élu ». Le 15 février, Fayulu était en « meeting de vérité » à Butembo dans le Nord-Kivu, rapporte Radio Okapi, où il a appelé la population « à ne pas accepter le coup d’Etat électoral ».
« Gagner en respect » pour les Congolais
« Triomphe quand-même » ! s’exclame Forums des As pour qui, enthousiaste, les chefs d’Etats africains d’Afrique centrale « n’ont vu aucun inconvénient à ce que lui l’homo novus [nouvel homme] prenne le siège de la deuxième vice-présidence tournante réservée cette saison à la sous-région. Pour un chef d’Etat dont l’avènement a fait un tantinet polémique, ce n’était pas nécessairement gagné d’avance. Après un léger retard à l’allumage, belle entrée en matière…africaine pour le nouveau raïs. Sans doute de bon augure pour les batailles futures en international ».
Forums des As estime que « gagner en respectabilité et en visibilité ce n’est pas rien lorsque l’on considère la propension d’autres pays -y compris très frères et voisins- à s’occuper de nos oignons. »
C’est quand La Libre constate que le nouveau président est encore « réduit aux affaires courantes », tant il « s’installe au sommet de l’Etat avec un gouvernement sortant qui expédie les affaires courantes ». Exemple de cette incapacité d’agir librement pour le président Tshisekedi, analyse le média belge, la volonté exprimée de réformer la télévision officielle censée agir dorénavant avec « moins de culte de personnalité ». « Rien ne peut se faire sans la nomination d’un nouveau ministre de la Communication, écrit La Libre, l’actuel (Lambert Mende Omalanga) étant en campagne pour l’élection au poste de gouverneur de la province du Sankuru ».
Fayulu n’est pas un président de la republique nous le changement nous tous ce ce que nous attendons le changement aujord’hui s’appel Félix tshisekedi
Montre pays va pas évolué avec Félix parce que il sais pas comment faire le changement pour ce pays s’appelle matin fayulu
Je pensé que matin à totalement raison de faire ce qu’il fait parce que il mérite la victoire il à mon soutien à 100%