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Mazzarello : une école qui forme les enfants à l’entrepreneuriat à Mbujimayi

Située à environ 17 km de Mbujimayi, Mazzarello est une école qui forme les élèves à l’auto-prise en charge. Elle apprend aux enfants à être indépendants, créateurs d’emplois et chefs d’entreprises après leurs études. C’est une école technique professionnelle qui a vu le jour en 2003 grâce aux sœurs salésiennes de Don-Bosco.

L’Institut Mazzarello organise des options telles que : la coupe et couture, l’agroforesterie, la transformation des produits agricoles et la nutrition. Les élèves apprennent la théorie du lundi au jeudi, tandis que vendredi et samedi ils font la pratique dans des ateliers comme des travailleurs au vrai sens du terme.

On y fabrique du vin, de la farine panifiable de manioc, il y a une porcherie, l’élevage des poulets, porcs, canards… Ce que les élèves produisent est vendu et les recettes distribuées selon le travail de chacun. C’est la raison pour laquelle Mazzarello est appelé une « école-entreprise ».

Que fait-on des recettes issues de la vente des produits ?

L’argent n’est pas donné directement aux élèves. Il est versé dans leurs comptes individuels dans la caisse d’épargne ou la banque de l’école créée uniquement pour eux. Cet argent est gardé pour qu’à la fin de ses études, l’élève ne soit pas un demandeur d’emploi mais qu’il ait déjà des fonds pour lancer sa propre entreprise et se prendre lui-même en charge.

Cette caisse d’épargne de l’école est également un fonds de secours pour l’élève. Si ce dernier n’a pas de moyens de payer les minervaux au cours de l’année scolaire, il peut faire recours à cette caisse en sollicitant un certain montant et l’école le lui accorde en retranchant l’argent du compte de l’élève pour le verser dans les frais scolaires. Pareil quand un élève a un besoin ou un problème urgent qui nécessité de l’argent.

Des activités génératrices de revenus

En dehors des activités faites avec les élèves, l’école Mazzarello a ses propres activités génératrices de revenus. C’est par exemple : la savonnerie, la patisserie, les champs… Ici l’école engage des tiers pour y travailler.

À mon avis, cette « école-entreprise » de Mazzarello est une bonne initiative qu’il faut encourager, car elle permet de lutter contre le chômage des jeunes. Les élèves apprennent à être des créateurs d’emplois pour qu’à l’issue de leurs études, ils deviennent de vrais entrepreneurs.

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Les commentaires récents (2)

  1. Moi je pense que pour un réveil systématique de notre chère province (Le Kasaï Oriental), toutes les écoles techniques devraient bien imiter la manière de faire de Mazzarello.
    Plus nous avons un nombre très considérable d’entrepreneurs, vous allez vite remarquer que certaines choses vont avancer d’elles-mêmes…