article comment count is: 0

Mbujimayi : une femme violée par des bandits malgré le couvre-feu

En plein couvre-feu à Mbujimayi, des hommes armés ne cessent d’insécuriser les paisibles citoyens. Il ne se passe pas un jour sans qu’on ne dénombre des cas de vols et de cambriolages dans la ville. Le dernier cas en date a eu lieu la nuit du 5 au 6 juillet dans un des quartiers de Mbujimayi. Un cambriolage suivi d’un viol.

Les faits fond froid dans le dos :  une femme mariée et mère de quatre enfants violée sans ménagement dans sa propre maison par des hommes armés. Son mari était absent de la maison. La pauvre femme (dont nous taisons le nom) a crié au secours mais personne pour l’aider. De tels scénarios is a deviennent récurrents à Mbujimayi. Certains quartiers de sont tellement enclavés par des routes impraticables que même la police ne peut facilement intervenir.

« Les bandits ont commis leur crime en toute quiétude. Ils ont non seulement emporté des biens de valeur, mais aussi violé la femme en l’absence de son mari », rapporte la RTF, une radio locale du Diocèse de Mbujimayi. Les malfrats se sont volatilisés dans la nature. La police est appelée à les retrouver pour les traduire en justice.

Les catégories de criminels à Mbujimayi

Dans le chef-lieu du Kasaï-Oriental, les criminels se recrutent tant parmi les civils, les policiers que les militaires. Plusieurs fois, au nombre des bandits tombés dans les filets des forces de sécurité et montrés à la télévision, il y a des hommes en uniforme, mais aussi ceux qui sont surnommés localement « les suicidaires ». Ce sont en général des civils portant des armes volées ou de fabrication locale. Ils opèrent généralement au polygone Miba comme des  clandestins, mais aussi la nuit dans les quartiers de Mbujimayi.

Il y a aussi des policiers ou des militaires indisciplinés. Comme les « suicidaires », ils pénètrent dans des habitations la nuit et n’hésitent pas à extorquer, violer et même tuer. Souvent ce sont les femmes, les chauffeurs de motos-taxis et autres qui sont victimes.

Pour le cas de cette femme mariée violée en l’absence de son mari, des voix s’élèvent pour exiger que les coupables soient identifiés et que justice soit faite. Son mariage est en danger, car selon les coutumes locales, un homme ne peut garder une femme qui a couché avec un homme, même si c’est un viol. D’où la nécessité de soutenir et d’accompagner cette femme dans cette épreuve. Aux dernières nouvelles, la femme violée a été renvoyée par son mari.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion