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La pauvreté amplifie la multiplicité de commerces à Lubumbashi

A Lubumbashi,  le commerce c’est un peu partout. En ville, dans des communes et dans les quartiers. Beaucoup de gens cherchent un capital pour commencer un petit business.

On dirait qu’être vendeur à Lubumbashi est la principale activité pour subvenir aux besoins sociaux.

Un marché à ciel ouvert

Le long des rues et avenues, se sont installés les vendeurs avec les marchandises de toutes sortes. D’autres artères sont même transformées en petits marchés. C’est le cas des avenues Sendwe, Kasaï, des Usines et Lumumba, vers le marché Lunsonga.

On trouve les soignants traditionnels avec leurs plantes, des chanteurs de monnaie ou cambistes, … le long des rues.

A cause du chômage, ces métiers sont parfois exercés par des médecins de formation, des juristes devenus opérateurs de cabines téléphoniques publiques, les ingénieurs  qui vendent dans des boutiques, etc. Je  trouve que la pauvreté est un génie transformateur à Lubumbashi.

Le chômage engendre la débrouillardise à Lubumbashi

Plusieurs diplômés sont déversés sur le marché d’emploi chaque année par les Universités et Instituts Supérieurs congolais. Mais sur le terrain, l’inadéquation entre la formation suivie  et les offres disponibles se pose avec acuité.

En RDC, le taux de chômage avoisine les 70% de la population active. Les jeunes sont les plus touchés. Le manque d’emploi est renforcé par l’arrivée chaque année de plus de 9000 jeunes demandeurs d’emplois formés par les établissements publics et privés à travers le pays.

Les chiffres tels que présentés par des associations ou encore la Banque mondiale (sur la pauvreté), prouvent à suffisance le niveau de la pauvreté dans laquelle le pays est plongé depuis des années.

Pour faire face à la problématique d’employabilité,  à Lubumbashi,  intellectuels comme analphabètes, tous optent pour la débrouillardise. C’est plus accessible, profitant d’un désordre qui caractérise le secteur informel en RDC.

Faire du commerce est devenu ainsi un moyen de survie dans une ville où trouver du travail est un véritable parcours du combattant.

Falone, la trentaine révolue, est vendeuse de légumes et de charbon de bois utilisé comme combustible pour cuisiner. Assise devant la parcelle où elle loue sa maison,  se bat pour trouver de quoi manger le soir.

Comme elle, plusieurs personnes étalent, parfois à même le sol, diverses marchandises pour trouver le pain quotidien.

Manger à la sueur de son front : cette exigence naturelle révèle souvent le génie créateur que j’admire souvent, outre le désordre qui peut être déploré.

De nombreuses activités commerciales sont souvent un moyen de survie, une sorte de résilience des pauvres. Il faut respecter cela, mais ordonner ces activités.

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Quand vous n’avez pas ce que vous voulez, faites avec ce que vous avez mais soyez en mouvement et battez-vous pour améliorer vos conditions.