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Quel rôle pour les jeunes dans le processus de paix en RDC ?

Les jeunes constituent la majorité de la population congolaise. De ce fait, l’absence de paix les affecte directement et hypothèque leur avenir. Depuis plus de deux décennies, la RDC est engagée dans plusieurs processus de paix auxquels les jeunes ont rarement été associés. Il y a donc un effort colossal à faire pour parvenir à des processus de paix qui incluent pleinement les jeunes et reconnaissent leur rôle majeur dans une paix durable.

La résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations-Unies, adoptée en décembre 2015, marque une reconnaissance historique du rôle crucial des jeunes dans la promotion de la paix et de la sécurité. Le texte appelle les États membres à accroître la participation des jeunes dans les processus décisionnels, notamment dans les efforts de prévention et de résolution des conflits. Il souligne leur rôle dans la lutte contre l’extrémisme violent et insiste sur l’importance de renforcer les capacités des jeunes, de promouvoir leur autonomisation et de garantir leur protection. C’est le cas en particulier dans des situations de conflits armés, où ils sont souvent à la fois victimes et acteurs potentiels du changement.

Impliquer les jeunes dans la recherche de la paix

Cette résolution du Conseil de l’ONU est donc le cadre idéal pour engager les jeunes dans la recherche de la paix. Les jeunes ici sont définis comme les personnes âgées de 18 à 29 ans. Cette définition est explicitement mentionnée dans le préambule du document, où il est indiqué que cette tranche d’âge est adoptée « conformément à la définition donnée dans le rapport du secrétaire général sur les jeunes, la paix et la sécurité ».

En plus, le document définit comment les jeunes peuvent être impliqués ou inclus à travers :

  • La participation aux processus décisionnels en matière de paix et de sécurité ;
  • L’engagement dans les initiatives de prévention des conflits et de l’extrémisme violent ;
  • La promotion du dialogue, de la tolérance, de la réconciliation et de la cohésion sociale ;
  • La collaboration avec les États, les Nations-Unies et les organisations internationales ;
  • La création et gestion d’initiatives locales de paix dirigées par des jeunes ;
  • L’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et aux opportunités économiques ;
  • La contribution à la justice transitionnelle et aux efforts de reconstruction post-conflit.

Il convient de s’interroger sur les actions déjà entreprises dans notre pays concernant cette résolution fondamentale, notamment sa vulgarisation.

 

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