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Revue de presse: Enfin, un accord inclusif avec le MLC !

L’accord politique du 31 décembre se fait enfin inclusif. Le MLC et le Front pour le respect de la Constitution l’ont signé le 14 janvier. On pourrait dire : « Fini le ‘sous-réserve’ » ! Mais les partis dissidents du G7 rougissent à l’idée de la dissolution qui les vise.

La bonne nouvelle de la semaine c’est sans doute la signature de cet accord, samedi 14 janvier, par le MLC et sa plateforme « Front pour le respect de la Constitution ». Pour Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC, les raisons de ce retour à un accord boudé plus tôt sont simples : « Nous ne devons pas offrir un prétexte à ceux qui n’ont pas l’intention d’appliquer l’accord de la CENCO », écrit la radio onusienne de RDC, Radio Okapi.

« Sur ordre de Bemba, le FRC signe l’Accord. Arrangements particuliers : Rendez-vous mercredi prochain ! » titrait La Prospérité. Plus de doute désormais sur l’inclusivité du dialogue, exulte le journal kinois. Et d’ajouter qu’ « avec cet acquis, l’accord concocté grâce à la bénédiction  des évêques catholiques marque une avancée fulgurante  face à la problématique du  manque d’inclusivité. Le trio Bussa-Makila-Ruberwa, constitué de membres  de l’OPSA, demeure, jusqu’ici, le seul bloc qui renâcle du côté des non-signataires », conclut La Prospérité.

Le même samedi, de nouvelles voix se sont pourtant levées contre l’accord du 31 décembre. Certains points dans cet accord prévoient, en effet, la fin du dédoublement des partis entrés en opposition contre Joseph Kabila. En clair, l’accord exige leur dissolution.

Cette disposition énerve le parti MSR (Mouvement social pour le renouveau) aile pro majorité qui n’est autre que le dédoublement du MSR de Pierre Lumbi.

Selon ce MSR-majorité présidentielle, « l’accord a placé certains partis politiques dans une situation de vie ou de mort (…) ». Le bureau politique du MSR-Majorité a donc adressé jeudi 12 janvier dernier un mémo à Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO.  Dans ce mémo, tout en soutenant l’accord,  le bureau politique fait valoir les documents juridiques attestant l’existence légale du MSR-Majorité et demande aux parties signataires de l’accord de surseoir à la décision demandant sa dissolution. »

Le 12 janvier, le groupe de presse l’Avenir de Kinshasa rapportait, pour sa part, un « premier consensus trouvé à la CENCO », à savoir :  un gouvernement de 46 membres, 37 ministres et 9 vice-ministres. Le journal explique que « le Rassemblement (de l’opposition) proposait une équipe de 45 membres dont le premier ministre alors que la MP suggérait un gouvernement de 68 membres. Pour sa part,  l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre préconisait un exécutif de 45 portefeuilles. »

Finalement, Joseph Kabila « est le principal vainqueur de la confrontation », considère le quotidien belge La Libre Belgique. Le journal relève les dissensions autour de cet accord, critiqué pour son manque d’inclusivité par une partie de la classe politique, alors que d’autres le trouvent trop favorable aux pro Tshisekedi.

« M. Kabila demeure ainsi l’arbitre de ce jeu, après avoir obtenu, par l’accord de la Saint-Sylvestre, sa prolongation au pouvoir au-delà de la fin de son dernier mandat constitutionnel le 19 décembre 2016 », commente La Libre.be.

Regard sur les réseaux sociaux

La protestation des partis dissidents du G7 qui craignent d’être dissouts a suscité des commentaires sur Twitter. Pour Abel Augustin Amundala par exemple, « Au stade actuel, tous ceux-là qui ont doublé les partis de @G7_RDC doivent savoir que #Kabila n’a plus besoin d’eux. »

Autre question chaude sur Twitter, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku annonce le retour en RDC de la rébellion du M23 en provenance de l’Ouganda.

Cette annonce de Julien Paluku ne passe pas pour certains internautes : « Il faut être complice d’une telle attaque pour qu’un gouverneur publie cette info dans les médias sociaux. Honte », commente @GautierMis. 

D’autres sont encore plus critiques : « @julienpalukucom Vous avez plus appris à dénoncer les ennemis sur les médias sociaux que de monter les stratégies d’attaque. Pathétique ! »

Ou encore : « @julienpalukucom vous avez l’armée pour tuer le peuple qui proteste contre vous, alors battez-vous ! »

Enfin, c’est le football qui promet d’éclipser un moment la politique congolaise. Même si l’adage dit : chassez le naturel, il reviendra au galop !

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