C’est dans une grande maison toute transformée en atelier d’art plastique, située à Wognomé, une banlieue de Lomé que nous rencontrons Sika AKpaloo. Le soleil vient à peine de se lever sur ce quartier périphérique de la capitale togolaise. Pinceaux à la main, tablier au-devant du corps, la jeune femme plasticienne parachève déjà son premier tableau de la journée. Une toile méticuleusement peinte, invitant tout regard à caresser. « Je dors avec mes tableaux. Je me réveille avec eux », s’enthousiasme-t-elle. Ni diplômé des beaux-arts, ni détentrice d’un certificat d’étude supérieure, Sika AKpaloo est pourtant une artiste plasticienne pétrie de talent. Autodidacte, son histoire est celle d’une coiffeuse qui a su abandonner son métier pour pousser à l’extrême une vision téméraire pour l’art plastique. Lumière sur la carrière artistique exemplaire de cette étoile montante !
Souvent perçu comme un secteur réservé aux hommes, le domaine d’art plastique regorge de peu de femmes. Au Togo, elles sont quelques cinq (5) femmes à embrasser à bras le corps ce noble métier. Parmi ces dernières, figure en bonne place Sika Akpaloo, trente-sept (37) ans. Artiste plasticienne depuis sept (7) ans, la jeune femme s’emploie minutieusement dans son travail.
Débordante d’énergie, de vitalité et de charme, elle a carrément transformé sa maison en atelier d’art pour pouvoir travailler nuit et jour. A la devanture, une magnifique œuvre d’art apostrophe les passants. Dans les lieux, le silence et l’intimité pour la concentration nécessaire y sont. Tout chez elle porte les traces d’encres. Au salon, à la cuisine, dans les chambres à coucher, sur la terrasse, un peu partout contre les murs sont accrochées des œuvres d’art qui édifient et interpellent.
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* Cet article est publié dans le cadre du projet Naila (Nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique). Il s’agit d’un projet de CFI comprenant 11 médias africains dont Habari RDC.