Ces derniers jours, un drame a bouleversé la ville de Lubumbashi. Un jeune homme a perdu la vie après avoir été battu à mort par le copain de son ex-petite amie. Une histoire d’une rupture amoureuse qui n’a pas été bien digérée. De son côté, la jeune femme affirmait avoir mis fin à leur relation de manière définitive.
L’incident a fait couler beaucoup d’encre. En effet, au-delà de la mort du jeune homme, c’est tout un débat sociétal qui a été mis en lumière. La jeune femme, au cœur de cette tragédie, se retrouve sous le feu des critiques. De nombreux commentaires misogynes se sont élevés, accusant la femme d’avoir « provoqué » cette situation par son comportement.
Le droit des femmes à choisir
Cet événement tragique intervient pendant les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Il est donc essentiel de rappeler un principe fondamental : les femmes sont des êtres à part entière et capables de prendre leurs propres décisions. Une femme a le droit de mettre fin à une relation, pour des raisons qui lui sont personnelles, sans être jugée, ni être mise en cause.
La société doit comprendre que la liberté des femmes inclut le droit de décider avec qui elles veulent être et quand elles souhaitent clore un chapitre de leur vie amoureuse. La violence et l’intolérance ne doivent pas avoir leur place, surtout quand il s’agit de questions de relations amoureuses.
Mettons fin à la culture de la possession
Malheureusement, certains individus continuent de voir les femmes comme des objets ou des possessions qu’ils peuvent contrôler. Ils pensent pouvoir dicter à une femme ce qu’elle doit faire, ce qu’elle doit porter, ou même quand elle doit se marier. Cette mentalité rétrograde doit cesser. Les femmes ne sont pas là pour répondre aux attentes des autres ; elles ont la capacité de choisir leur destin.
Nous déplorons profondément ce drame. L’auteur du meurtre doit être jugé pour ses actes, mais il est crucial de souligner que la femme n’a pas à être jugée pour avoir mis fin à une relation. Elle doit pouvoir vivre librement, sans avoir à subir la violence ou le mépris de la société.