À Lubumbashi et à Kolwezi, les parkings de vente de véhicules se multiplient de manière anarchique. Ces installations, souvent situées au bord des avenues, posent des risques considérables pour les usagers de la route. Étonnamment, les autorités municipales semblent ignorer ce problème.
L’exemple frappant de ce phénomène est l’espace vert devant la direction générale de la Snel à Lubumbashi. Cet endroit a été transformé du jour au lendemain en point de vente de véhicules. Non seulement cela dénature l’environnement, mais réduit aussi le nombre d’espaces où les habitants peuvent prendre de l’air, pratiquer du sport, etc.
À Kolwezi, la situation est similaire. La place de la poste et ses environs, déjà utilisés comme fourrière centrale, sont désormais envahis par des véhicules en vente. Cette prolifération anarchique de parkings crée un désordre et porte un coup à la beauté de la ville.
Les autorités locales ont un rôle clé à jouer pour résoudre ce problème. L’État doit intervenir pour réguler et organiser ces activités commerciales. Il est impératif de mettre en place des lois et règlements clairs concernant l’utilisation des espaces publics. Des sanctions devraient être appliquées aux contrevenants pour les dissuader de telles pratiques.
Trouver des solutions durables
Les concessionnaires de véhicules devraient assumer leurs responsabilités en cherchant des endroits appropriés pour la vente de leurs véhicules. Il existe de nombreuses zones en dehors des centres-villes qui pourraient être aménagées spécifiquement pour cette activité. En encourageant l’utilisation de ces espaces, les autorités pourraient non seulement réduire les risques pour les usagers de la route, mais également embellir les centres urbains.
Une réglementation stricte et l’identification de zones appropriées pour la vente de véhicules pourraient offrir une solution durable. Ce qui permettra de garantir la sécurité des citoyens et la préservation des espaces publics.