Rapport narratif de l’activité « Ces Congolaises qui osent », à Mbujimayi

En date du samedi 28 septembre 2024, Habari RDC a organisé une conférence-débat dénommée « ces Congolaises qui osent ». La rencontre a eu lieu dans la salle New Star à Mbujimayi, sur le thème : « Comment les médias contribuent-ils à la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre. »

30 jeunes (en majorité des femmes) ont participé à cette activité financée par Internews. Parmi elles : des journalistes, des membres des associations et des patronnes de presse.

La première oratrice, maître Mamy Rachel Mianda, avocate au barreau du Kasaï-Oriental, a entretenu l’assistance sur le rôle des médias dans la lutte contre les VBG. Selon elle, les médias sont un outil incontournable dans la lutte contre les violences faites à la femme. Grâce aux médias, le message de sensibilisation va plus loin et atteint un très grand nombre de personnes. Maître Mamy Rachel a exhorté ceux qui luttent contre les violences sexuelles, conjugales ou basées sur le genre, à se servir des médias pour avoir plus d’impact.

En même temps, l’oratrice a recommandé aux femmes des médias de se faire former suffisamment en matière de violences sexuelles et basées sur le genre. Toute vérité n’est pas à dire sur les médias ou sur les réseaux sociaux. Il faut savoir protéger l’identité, l’intimité et l’image des victimes de violences sexuelles et basées sur le genre, a insisté maitre Mamy Rachel. Car, même si les faits sont vrais, mais les exposer sur les médias peut être préjudiciable à la victime.

Elles se sont engagées à créer des émissions sur les VBG

Dans la deuxième partie de la séance, Thérèse Mulanga Kapinga, journaliste à la radio Rteelda, a déploré le fait que les femmes des médias elles-mêmes ne portent pas la cause de la lutte contre les violences sexuelles, conjugales et basées sur le genre. Certaines femmes invitées sont patronnes de presse, mais elles n’ont ni émission, ni rubrique, encore moins une page consacrée à la lutte contre les VBG.

Raison pour laquelle, elle a poussé les femmes des médias présentes dans la salle à prendre un engagement irrévocable sur place de créer au moins une émission ou une rubrique dédiée à la lutte contre les VBG dans les médias ou elles travaillent. Au total, sept femmes des médias se sont engagées à le faire.

Une longue séance de questions et réponses et d’échanges d’expériences a édifié les participants. Ils ont souhaité que Habari multiplie de telles conférences sur ce genre de thématiques.

Notre activité s’est terminée par un cocktail et une photo de famille.

 

Par Rachel Ntumba