La République démocratique du Congo semble toujours en quête de sa véritable souveraineté, et ce, soixante-quatre ans après l’indépendance. En effet, depuis le 30 juin 1960, le pays demeure largement dépendant des aides étrangères pour se maintenir à flot.
La dette extérieure, annulée sous le régime de Joseph Kabila grâce à l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), a de nouveau atteint des sommets, dépassant les 10 milliards de dollars sous la présidence de Félix Tshisekedi.
Une armée débordée par les conflits
La situation sécuritaire dans l’est du pays reste précaire. L’armée congolaise, malgré ses efforts, ne parvient pas à contenir seule les groupes rebelles. Des troupes des armées sud-africaine et ougandaise sont présentes sur le territoire congolais pour aider à lutter contre ces rébellions. De plus, des mercenaires blancs combattent aux côtés des FARDC et certains assurent la sécurité du président, témoignant de la complexité et de l’urgence de la situation sécuritaire.
Une économie sous le joug des importations
Sur le plan économique, la RDC reste fortement tributaire des importations pour la plupart de ses denrées alimentaires. Les enseignes commerciales sont majoritairement contrôlées par des étrangers, notamment des Indiens, des Pakistanais et des Libanais. Ce qui souligne le manque de développement d’une classe commerciale congolaise forte. Cette dépendance freine l’autonomie et la croissance économique du pays.
Une quête d’indépendance inachevée
Malgré ses richesses naturelles immenses, la RDC peine à se développer de manière autonome. Les défis sont nombreux : sécuritaires, économiques, et sociaux. Les 64 ans qui se sont écoulés depuis l’indépendance montrent un pays toujours à la recherche de stabilité et de prospérité. La route vers une indépendance réelle et effective est encore longue et semée d’embûches, mais l’espoir d’un avenir meilleur reste vivant dans le cœur des Congolais. Comme l’a dit Lumumba dans sa lettre à ses enfants : « L’avenir du Congo est beau ! » croisons les doigts.