#VraiMobali : Influenceur, cette autre passion de tout blogueur

Vendredi 24 et samedi 25 juillet, j’ai participé à une formation des Community Manager (CM) et influenceurs  dans le cadre de la campagne #VraiMobali. Des moments enrichissants pour tout passionné du web qui veut, non seulement bâtir une e-réputation mais également, tirer profit de cette aura autour de sa personne ou de la structure qu’il représente.

Blogueur et passionné d’Internet, j’aime être suivi et voir les gens interagir autour de mes publications. Cependant, tirer profit de l’intérêt suscité par les publications et faire un reporting n’a jamais été une partie de plaisir. En recevant les TDR de la formation, j’étais convaincu que les matières prévues allaient m’être bénéfiques.

La formation en soi visait à inculquer aux influenceurs et CM des structures partenaires dans la campagne les rudiments du reporting afin de recueillir les retours et les impacts reçus sur les comptes sociaux. Bien plus qu’une formation circonscrite, j’ai vu deux intervenants maitrisant leur matière et très brillants dans la restitution.

Au premier jour, Cynthia Samba Momat a abordé le rôle même d’un CM. Je retiens qu’au-delà d’être un gestionnaire de pages, «un CM est le médiateur entre la communauté et sa structure». Bien plus, il doit arriver à être à la fois porte-voix de sa structure et de la communauté. Intéressant, non? Par contre, un influenceur est «une personne qui, dans un domaine donné, possède une certaine crédibilité et la capacité d’exhorter la communauté pour un changement partiel ou radical». Personnellement, j’aime bien les définir comme étant des web-activistes. Derrière un écran d’ordinateur (de téléphone), ils sont capables de changer le monde.

Le reporting, une science et plusieurs techniques

Dans leur travail, le CM et l’influenceur sont appelés à faire le suivi de leurs publications, non seulement en vue de faire un reporting mais aussi dans le but de modérer. Après tout, sans modération, le web ressemblerait à une jungle. Pour faire le suivi des publications, Cynthia Samba, intervenante du premier jour, a épinglé plusieurs techniques dont les plus simples sont le Hashtag et le Screenshot. Pour ce qui est de la modération, il est conseillé de s’adapter au langage et à la manière de réfléchir du commentateur (ou de la communauté qu’on gère). Aussi, pour une meilleure productivité, plusieurs applications existent pour faciliter le travail des CM et influenceurs. Vous pouvez trouver la liste en cliquant ici.

Les KPI, radars de l’action numérique

Au cours de la formation, j’ai cru avoir entendu l’essentiel au premier jour mais je dois avouer m’être trompée. Trésor Kalonji, intervenant le jour d’après, est venu ajouter comme de la cerise sur le gâteau : «le reporting permet de mesurer la performance d’une campagne, de voir les publications qui ont marché ou non et d’ajuster la stratégie de communication». L’expert a précisé que le reporting peut être journalier, hebdomadaire, mensuel, …

Dans le travail de reporting, les KPI (Key performance indicator) ou indicateurs clés de performance sont les amis du CM. Ce sont des «données métriques ou chiffrées correspondant à une publication». Parmi les KPI les plus utilisés, j’ai retenu les données démographiques, le nombre de publications, la portée, l’engagement et enfin la e-réputation.

A l’issue de deux jours, je dois avouer que je suis encore plus passionné par le web et tous les délices qu’il offre. Je ne regrette donc pas de m’être impliqué dans #VraiMobali, une campagne qui valait la peine d’être menée.

 

Dandjes Luyila