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Parfois nous accusons les autres de détournement de deniers publics sans preuves

Dans une émission audio de La Benevolencija, un groupe de jeunes étudiants est invité à une fête d’anniversaire d’un de leur camarade, Amani. Arrivés sur place, ils accusent leur ami de fêter son anniversaire avec de l’argent détourné par son oncle qui travaille au gouvernement. Problème : cette accusation de détournement n’est fondée sur aucune preuve. 

En effet, dans la plupart des cas, c’est la désinformation qui est à l’origine du colportage de fausses rumeurs. Les jeunes étudiants invités ont littéralement gâché la fête d’anniversaire de leur camarade en le qualifiant de « neveu d’un voleur et un criminel ! » Ils sont allés jusqu’à dire que  « la bière qui leur était offerte à cette fête, a été achetée avec de l’argent volé au ministère… » Tout cela sans donner la moindre preuve de leurs affirmations.

La leçon à retenir 

Cette scène nous enseigne que nous devons cesser de propager de faux témoignages et des accusations dont nous n’avons aucune preuve. Car, si la personne faussement incriminée décide de vous traîner en justice pour que vous puissiez prouver vos affirmations, certains diront : « C’est un règlement de comptes ! Ou encore : notre justice est corrompue… » Ainsi, retenons la leçon : ne diffusons pas et ne partageons pas de rumeurs sans preuves.*

 

*C’est le ton qui fait la panique est une émission produite par La Benevolencija en partenariat avec Radio Okapi et la Monusco.

Retrouvez l’émission chaque vendredi à 8h30 de Kinshasa sur Radio Okapi. Avec deux rediffusions chaque samedi à 11h05 et chaque jeudi à 15h30 sur la même radio.

 

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