Il n’y a pas que l’est de la RDC qui fait face aux massacres et qui mérite l’indignation et le soutien des Congolais. A l’Ouest, au centre, au sud et au nord, un autre massacre tout aussi terrible sévit : la faim.
En République démocratique du Congo, la faim tue autant que les ADF à l’Est. Au centre du pays par exemple, la famine a provoqué un exode massif des populations du Kasaï vers le Katanga et d’autres régions voisines, de même que le bruit des bottes a toujours provoqué des déplacements massifs des populations de l’Est. Seulement pour cette guerre silencieuse, tout le monde reste sans voix. Un ami très cher avec qui je partageais cette réflexion m’a répondu en ces termes : « Un parallélisme un peu risqué, mais que je crois intéressant dans la mesure où il alerte sur la faim et ses conséquences. » Aurais-je lancé une alerte sur la faim sans le savoir ? Mais je crois bien !
La famine a toujours été l’une des plus grandes tueuses au monde. Elle a déjà causé des ravages énormes non seulement dans les pays du Tiers-monde, mais aussi dans la vieille Europe industrialisée. L’Inde qui a entre-temps émergé du Tiers-Monde a souffert de la famine et en reste un symbole.
Les conséquences de la famine en RDC ?
A Mbuji-Mayi dans le Kasaï, chaque jour qui passe on enterre les morts de faim. Les travailleurs de la MIBA, la société publique qui exploite le diamant, autrefois le poumon économique de la région, ne sont plus payés depuis de nombreuses années. Je ne pourrai passer sous silence le sort des cheminots qui comptent eux aussi des années de salaires impayés. Et, c’est loin d’être une exception c’est aussi le cas à la Générale de cuivre et du cobalt katangaise, la Gécamines.
Tous ces travailleurs qui pour la plupart s’étaient vus obligés de signer un départ volontaire, et avaient été payés en monnaie de singe, sont l’exemple même des millions d’affamés souvent sans emploi. J’accuse le pouvoir public à qui revient le devoir d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens.
Triste
la fain tue de plus les armes.l’incompetence du ministere public est à la base ainsi la rdc devient un champ de la malnutrition et des exodes generalisé car la population vit avec moins de 1$ par jour d’où l’etat doit assumer ses responsabilité pour améliorer les conditions de vie de ce pauvre peuple
Oui chers compatriote au Congo les moi impayés sont devenue comme des sutuations normale car partout sur l’espace congolais les travailleurs enregistre les moi impayé nos justifier par l’employeur,…. Vous été trop loin d’oublier la situation de la SOKIMO a BUNIA soit dans la province orientale démembré ? Où les travailleurs ont enregistré 42 moi déjà impayé,…. MAIS ALORS QUEL EST LA SOLUTION PROPOSER A L’EMPLOIYEUT congolais pour remédier ce défi ?