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« Aza ndeko ya… », un système qui tue l’État congolais

Au gouvernement, dans les institutions publiques, l’administration… Il y a des individus qui se croient au dessus de tous. On les craint parce qu’ils sont parrainés par telle ou telle personnalité, ministre, autorité morale, officier de l’armée, célébrité, etc. En lingala, on les désigne par l’expression : « Ndeko ya… » ou encore « Aza mutu ya… »

En fait, c’est le système de parapluie. Ils commettent des infractions et restent impunis parce qu’ils ont un parapluie au gouvernement, dans la police, à la présidence de la République… Quelqu’un les protège quelque part. Un homme fort les couvre dans l’ombre. Il suffit d’un coup de fil et l’ordre est donné de vous loger dans un cachot du commissariat de la police. Ces dérives affaiblissent l’autorité de l’État.

Trafic d’influence

Combien de fois n’a-t-on pas entendu des intimidations du genre : « Attention, c’est la famille présidentielle ! » Ils peuvent rouler sans permis de conduire, confisquer les biens d’autrui, placer les leurs dans toutes les entreprises publiques et les régies financières… Du népotisme ! Que dire ? « Baza bandeko ya… », ou « batu ya… ». Dans les carrés miniers, ce sont eux qui font la loi. Ils ont été placés-là pour que tel ministre, tel général, tel gouverneur de province, ait sa part.

Nous devons dire non à ces bêtises instituées en mode de gestion. Le pays n’appartient pas à un individu ou à un groupe d’individus, mais à tous les Congolais.

 

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