L’ONG SVH a facilité l’élaboration d’un plan local de sécurité pour le fonctionnement du Conseil local pour la sécurité de proximité (CLSP) dans la ville de Baraka. C’était à l’issue d’un atelier de deux jours organisé dans la salle des réunions Maman Nyashinde à Baraka au Sud-Kivu. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance locale prônée par le projet Tunaweza.
La première journée de l’atelier était consacrée principalement au diagnostic de problèmes de sécurité dans leur diversité, avec la participation du maire de Baraka. C’est le vendredi 26 mai que les membres du conseil urbain de sécurité, les représentants de la société civile et de la jeunesse, ainsi que les leaders communautaires, ont adopté le plan local de sécurité, sur une base consensuelle.
Lors de la clôture de l’atelier, le maire de Baraka, Jacques M’mbucwa Hussein, a remercié l’ONG SVH pour avoir facilité l’élaboration de cet outil qui servira de boussole pour répondre aux besoins de la population en matière de sécurité et de salubrité publique.
Le plan vise à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens
Les participants à l’atelier, surtout les membres de la société civile, ont souhaité que toutes les recommandations contenues dans ce plan soient intégralement exécutées. Alfred Tundula, acteur de la société civile, a déclaré : « La ville de Baraka fait face à des problèmes d’électricité, d’eau potable, de salubrité et aussi de tranquillité. Nous saluons l’adoption de ce plan, mais nous souhaitons que tous ce qu’on a émis comme propositions soit pris en compte. Et nous espérons que des résultats favorables se feront observer sur le terrain. »
De son côté, Francine Mapenzi, deleguée de l’organisation communautaire, Umoja ni nguvu, a suggéré que « la représentation au sein du CLSP-Baraka tienne compte de l’aspect genre, et que le respect des droits de la femme dans la mise en œuvre de ce plan soit réellement considéré ».
Un autre intervenant c’est Honoré Billy. Il a donné son témoignage et une recommandation. « Ces assises sont indispensables pour le bien-être sécuritaire de la population que nous représentons. Nous souhaitons que toutes nos propositions deviennent une série d’activités qui nous aideront à trouver des solutions aux problèmes sécuritaire et de salubrité posés lors de la première journée qui était consacrée au diagnostic sécuritaire », a-t-il dit.
*Cet article est produit dans le cadre du projet Tunaweza financé par PNUD RDC