article comment count is: 23

La belle vie courageuse sur le campus de l’Université de Lubumbashi

La vie d’étudiant sur le campus de l’Université de Lubumbashi est difficile mais belle et joyeuse. Il n’y a qu’à s’adapter. Sans bourse ni pension alimentaire officielle, les étudiants logés sur le campus ont l’air de passer du bon temps ensemble malgré les difficultés.

Dans ce milieu estudiantin, il faut savoir tenir le coup face aux nombreuses difficultés. La vie que mènent les étudiants sur le campus de l’Université de Lubumbashi (Unilu) est précaire, mais on la tolère parce qu’elle est passagère.

L’internat à l’Unilu est sans doute le rendez-vous de la diversité. Les étudiants venus de toute la RDC cohabitent dans des chambres de trois mètres sur cinq, environ. Cette proximité crée des amitiés, à l’université de Lubumbashi. Il n’est pas rare que les étudiants partagent à deux ou trois un lit fait pour une seule personne. Les chambres faites pour deux personnes, accueillent parfois jusqu’à quatre étudiants.

Les étudiants apprennent à se débrouiller sur le campus

Les étudiants venus de toute la RDC préfèrent vivre dans cet internat qui met à leur disposition eau et électricité gratuites. Vivre à l’internat permet de ne pas payer chaque jour les déplacements vers le campus. Cinq minutes suffisent pour atteindre les salles de classe et suivre les cours. Par ailleurs, le loyer sur le campus est accessible aux petites bourses: moins de 100 $ l’an par individu.

Mais comme la vie d’étudiant rime avec la pauvreté, la plupart des étudiants apprennent à se débrouiller pour faire de petites économies. Certains se lancent dans de petits jobs : culture de potager, vente de crédit téléphonique, changeurs de monnaie, etc. Cela demande du courage, surtout quand on considère l’importance que la société accorde au statut d’étudiant, un statut plutôt prestigieux en RDC.

Parfois certains étudiants vont jusqu’à s’enrôler dans les sociétés de gardiennage; d’autres travaillent comme enseignants dans les écoles primaires ou secondaires situées non loin de l’Université. Il y en a qui ouvrent des salons de coiffure, des bureautiques, le tout pour avoir des moyens de financer leurs études.  Le plus intéressant c’est la solidarité qui existe entre ces étudiants à l’internat. Les plus démunis arrivent toujours à trouver une assistance auprès de leurs camarades.

Rendre propre la cour du campus, rencontrer de belles étudiantes

Soucieux de leur santé, les étudiants assainissent régulièrement leur milieu de vie. Ils coupent les herbes, balayent les abords des dortoirs, curent les toilettes, etc. Les services publics qui s’occupaient de toutes ces tâches n’existent plus depuis plusieurs décennies.

Pour leur part, logées dans des homes à étages relativement plus confortables que ceux de leurs camarades masculins, les étudiantes mènent une vie un peu différente. Elles sont beaucoup plus suivies et soutenues par leurs familles. On voit moins les filles étudiantes dans la débrouillardise, mais elles n’échappent pas pour autant à la pauvreté généralisée dans le pays. Les filles affichent toujours une bonne mine et entretiennent beaucoup leur beauté.

La vie des kassapards – comme s’appellent les étudiants de l’Université de Lubumbashi- est plus courageuse à l’internat qu’à la cité.

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (23)

  1. Bonjour,
    suis un grand lecteur des articles souvent publies par l’organisation HABARI RDC et je suis habitant de Goma.
    C’etait vraiment bon de lire cet article, surtout sur le fait que le redacteur a touche un topic souvent oublie par d’autres redacteurs, neanmoins, je sais pas si c’est moi qui ais une observation mediocre. En voyant l’image de cette universite, ce que vous avez appele belle vue de l’universite de Lubumbashi, elle est similaire a celle du campus du grand lac, nomme Kinyumba de Goma avant que sa peinture soit retouche par la compagnie de reseau de communication telephonique (TIGO).
    Est-ce le plan de contruction qui est le meme? ou quoi…
    Merci beaucoups.

    1. Merci monsieur pour votre préoccupation.
      Je tiens à vous affirmer que ça ce ne pas le campus unilu, je me suis poser la même question de savoir si cette image appartenait ou représentait quelle université ?
      Heureusement vous avez déterminé à quoi reflète cette image.
      Merci

  2. c’est ça la RDC,on étudie avec l’espoir du lendemain meilleurs après ces études ,mais on se retrouve peut être plus démuni et malheureux que quand on fût étudiant et cela à cause de cette minorité qui a pris leurs concitoyens en otage!

  3. c’est vrai et vérifiable… mais l’image ci-dessus n’est pas celle du home ou campus de Lubumbashi.

  4. Commentaire *Bonsoir, Kassapard et Étudiant en Médecine,je reviens aussi sur l’image qui n’est pas du campus kassapa. j’ai aimé cet article vive UNILU, vive notre Alma mater.

  5. Commentaire *Moi je suis etudiant a l,unicam de kamina en sciences infirmier mon nom c,est ilunga jetrain j,aime une al,internet

  6. Bonjour Je Suis Aussi Étudiant en médecine,en deuxieume graduat,j’ai envie plutôt d’être à l’internat qu’à la cité,alors ma préoccupation serait celle de savoir si les frais pour le logement,peux le payer par tranche. c’est ma préoccupation. merci.

  7. Salut les grands! je vous appelle «les grands suit encor un finaliste» autre madit y a-t-il de garant plus que les autre Mais, la quertion est la cel-ci « l’unilu est celle reservé pour quoi? » merci beaucoup pour la meilleur reponse.

  8. Je suis à kinshasa , j’aimerais connaître le prix d’un loyer au campus pour cette année parceque je cherche à venir m’y installer pour étudier .

  9. Je suis à kinshasa , j’aimerais connaître le prix d’un loyer au campus pour cette année parceque je cherche à venir m’y installer pour étudier .

  10. Commentaire * Nous suivons toutes les différentes choses qui se passent à l’unilu mais et j’ai la soif d’aller suivre mes études universitaires au compus mais l’image mais cette image ne pas du campus

  11. Commentaire *La vie que les kasapards menent c’est une vie difficile mais quel que soit la grandeure de la sauffrance je dois toujours affronté le droit au compus de lubumbashi s/marius oyeka le garçon de je serai l’élève de maitre jean claude muyembo ok.