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Le chaos des services bancaires en RDC

Se faire servir à la banque en RDC est devenu un véritable calvaire. Peu importe l’heure ou le jour, les files d’attente et le chaos sont interminables. Malgré les plaintes des clients, rien ne semble changer.

Pourquoi nos banques sont-elles toujours bondées de monde ? Est-ce un problème d’organisation, de personnel ou simplement un reflet des maux qui gangrènent notre société ?

Favoritisme et corruption : des maux bien connus

L’une des raisons principales du dysfonctionnement dans les banques congolaises est le clientélisme, le favoritisme et la corruption. Il n’est pas rare de voir des personnes passer devant tout le monde après avoir glissé quelques billets à un agent de sécurité. Pire encore, certaines nationalités comme les Chinois semblent bénéficier d’un traitement de faveur. Les relations personnelles priment également : amis, connaissances, tout le monde passe avant les autres, laissant les clients ordinaires attendre des heures.

Une expérience frustrante

Prenons un exemple récent. Arrivé à la banque à 8h du matin, je trouve déjà une foule qui attend l’ouverture des portes à 8h30. Une fois celles-ci ouvertes, le chaos s’installe. La sécurité essaie tant bien que mal d’organiser la file, mais rapidement, des individus privilégiés sont servis en premier, tandis que d’autres continuent à attendre. Lorsqu’enfin mon tour arrive, une nouvelle difficulté survient : la connexion Internet tombe en panne, ajoutant encore une heure à mon attente.

Ce dysfonctionnement constant dans nos banques pose la question : est-ce un problème d’insuffisance du personnel ou un manque de stratégie organisationnelle ? Le nombre limité d’agences peut aussi être un facteur, mais l’absence de professionnalisme et le traitement inéquitable des clients, semblent au cœur du problème.

L’expérience bancaire en RDC est aujourd’hui synonyme de frustration et de perte de temps. Pour améliorer la situation, il est impératif de réformer le système en luttant contre les pratiques de favoritisme et de corruption, et en formant le personnel à l’éthique et au professionnalisme.

 

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