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Crimes du Rwanda dans l’est de la RDC, la Dipasec interpelle la CPI

Il est curieux de voir la sélectivité avec laquelle la CPI traite les cas de crimes de guerre dans le monde. Dans plusieurs cas, la Cour pénale internationale est prompte à agir ; dans d’autres, elle ferme les yeux. C’est le cas des crimes commis par le Rwanda dans l’est de la RDC. Une situation qui révolte la Dipasec, diaspora africaine en Europe.

La CPI a eu le courage de lancer un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine en mars 2023. Aujourd’hui, le procureur de cette juridiction demande également un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou. Il est reproché à ces deux dirigeants un certain nombre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans les guerres qu’ils mènent respectivement en Ukraine et à Gaza.

La Dipasec fait entendre sa voix

A la surprise générale, La Haye reste aveugle vis-à-vis des crimes commis par Paul Kagame dans l’est de la RDC. Pourtant, il s’agit des crimes plusieurs fois documentés par des experts de l’ONU. Ce mutisme de la CPI a poussé la Dipasec, une organisation des Africains d’Europe, à saisir la Cour pénale internationale pour exiger des poursuites judiciaires contre Paul Kagame.

Les crimes de Kigali en RDC remontent à l’après génocide rwandais. Malgré leur horreur et leur nombre incalculable, ils ne semblent émouvoir personne dans la communauté internationale. De quoi se poser cette question sur la justice de la CPI : Kagame est-il plus important à protéger que Vladimir Poutine actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt international ? Je soutiens pleinement la démarche de la Dipasec. Le Rwanda doit répondre de ses crimes au Congo.

 

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