Employabilité : n’attendez pas la fin de vos études pour acquérir de l’expérience !

Le 20 février 2020, le débat « Face aux jeunes » de Habari RDC, avec le concours de l’Institut Français de Lubumbashi (Halle de l’étoile), a porté sur la question de l’employabilité. L’activité qui a réuni près d’une centaine de jeunes, a abordé particulièrement « les astuces » pour que chaque potentiel demandeur d’emploi améliore son profil.0

Le chômage reste très élevé en RDC, et frappe davantage les jeunes. Pourtant, des jeunes se font aussi embaucher au Congo. Pour les intervenants au cours de cette conférence de Habari RDC, il faut alors regarder chez les jeunes eux-mêmes, sans toujours accuser l’absence d’emploi qui du reste, reste une réalité.

Pour Michel Mbengya, qui est chargé des ressources humaines dans une société de Lubumbashi, les jeunes doivent se former, beaucoup ! Ils doivent aussi savoir vendre ce qu’ils savent faire et ce qu’ils sont, selon Kakel Mbumb, un autre intervenant, leader des jeunes lui aussi.

Ce que doit contenir un CV

Un défi que plusieurs jeunes n’arrivent pas à relever, c’est celui consistant en une rédaction de son CV. Quoi mettre dedans et comment ? Beaucoup de jeunes se contentent de copier, dans des bureautiques, des CV d’autres demandeurs d’emplois.

Or, il se fait que chaque opportunité d’emploi demande une formulation spécifique de ce qu’on est, ce qu’on sait faire, etc. « On en doit pas embaucher un chauffeur à la place d’un boulanger », a lancé à propos, Michel Mbengya.

Ainsi, a enchaîné Kakel Mbumb, le plus important est de mieux expliquer ses compétences, mieux que ses origines. Car les employeurs ont besoin des gens qui les aident à réussir.

Diversifie les compétences pour capitaliser ses chances

La route peut être longue et semée d’embuches, pour les demandeurs d’emplois. Difficile, mais pas impossible ! Pour vous donner un coup de pouce, la diversification de vos compétences constitue un chemin direct pour trouver un emploi. A titre illustratif : apprendre de nouveaux métiers, plutôt que rester en train de contempler son master en droit, économie ou en communication, qui ne vous produit pas de résultats tout de suite.

Membre de la plate-forme Yali, des jeunes africains soutenus par le gouvernement américain, Kakel Mbumb a soutenu au cours du Face aux jeunes, qu’il vaut mieux ne pas attendre la fin de ses études pour acquérir de l’expérience professionnelle. Pour lui, le temps de la formation est propice pour meubler son expérience professionnelle. Ainsi, les jeunes pourront, par exemple, s’approcher des associations, s’engager dans le bénévolat, ou encore, travailler durant leurs vacances.

         

                                                          Gloria MPANGA

                                          Patrice Thierry MULUMBA