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Forêt du bassin du Congo : quelles opportunités pour les jeunes ?

Les jeunes pourront-ils trouver des opportunités pour s’investir dans la préservation des forêts du bassin du Congo ? Cette question a été traitée par un panel d’intervenants lors de la conférence-débat « Face aux jeunes » de Habari RDC en collaboration avec Pulitzer Center samedi 24 septembre à Goma.

Sous le thème “Préservation de la forêt du bassin du Congo et les jeunes professionnels : les opportunités dans l’énergie ?”, l’activité s’est associée à “Congo basin talk with Young professionals » (Échanges avec les jeunes professionnels du bassin du Congo), projet de communication qui consiste en une série de rencontres et d’échanges avec de jeunes professionnels autour de la valeur ajoutée que la forêt du bassin du Congo peut représenter dans leur propre bien-être. A cette occasion, une discussion a été animée par les intervenants de différents secteurs.

Dans son intervention, Hervé Mukulu, journaliste et blogueur, a présenté l’eucalyptus comme une alternative pour la préservation des forêts au Kivu. « La culture d’eucalyptus prédomine dans le nord-est du pays. Ces arbres viennent répondre à un besoin et jouer un rôle prépondérant dans la préservation forestière, notamment la forêt du bassin du Congo », a-t-il introduit.

Comment la jeunesse peut-elle tirer profit de la forêt du bassin du Congo ?

Selon Hervé, la jeunesse peut tirer profit du secteur forestier tout en préservant la forêt. Il faut pour cela que cette jeunesse soit imaginative et innovatrice. Explorer entre autres le tourisme culturel, l’énergie, par exemple. « L’État congolais doit arriver à mettre en adéquation les lois et les besoins des populations riveraines pour accorder des facilités aux jeunes professionnels qui veulent entreprendre dans la foresterie », a suggéré Mukulu.

Joseph Sabato est un jeune entrepreneur œuvrant dans la fabrication de barrages hydroélectriques, notamment dans des zones rurales. Il a déjà réalisé quatre barrages à Masisi qui, aujourd’hui, donnent de l’emploi à plusieurs jeunes. « Par l’énergie, il est possible de gagner de l’argent », a-t-il indiqué.

La fourniture en énergie pour la cuisson est l’une des principales causes de la déforestation dans le bassin du Congo, surtout autour des grandes villes comme Goma, Kinshasa, Kisangani ou encore Lubumbashi. Bienvenu Bwende, chargé de communication du Parc national des Virunga, estime que « si les populations riveraines continuent à détruire le parc, c’est à cause de la pauvreté ».

Que doit être le rôle de la société civile dans la préservation des forêts du bassin du Congo ? Fabrice Joseph Kayani a tenté de répondre à cette question en disant que les organisations doivent mettre en œuvre des activités de sensibilisation sur des questions en lien avec la préservation des forêts du bassin du Congo, et inciter la communauté à faire du reboisement.

Dans son intervention, Kayani a encouragé les jeunes à l’entrepreneuriat vert pour lutter contre la déforestation dans le bassin du Congo. « Chaque action compte », a-t-il conclu.

Selon vous, y a-t-il d’autres opportunités pour les jeunes dans la préservation des forêts du bassin du Congo ? Hâte de vous lire en commentaires.

 

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