Certains avancent des arguments pour justifier leur non-maîtrise de la langue française. Pour eux, parler bien français n’est ni synonyme d’intelligence ni de richesse. D’autres minimisent la langue de Molière en raison de son origine coloniale. Quant à moi, je m’inscris en faux contre ces arguments. Le français reste notre langue officielle.
« C’est quand même incroyable que vous fassiez toutes vos études en français pour, à la fin, dire que ce n’est pas notre langue pour justifier vos lacunes », s’indigne un Congolais. Il me paraît absurde de rejeter la langue dans laquelle nous avons été formés, alors même que nous en bénéficions tous les jours.
Le français, langue de l’enseignement et de l’identité
Certes, la langue de Molière nous a été imposée par la colonisation, mais elle est devenue notre langue officielle, celle de l’enseignement et de la communication. Il est essentiel de reconnaître que le français fait désormais partie intégrante de notre identité nationale. Il est un outil fondamental pour notre développement personnel et collectif. Nous devons nous approprier cette langue avec sérieux et respect.
Il est vrai que le swahili est venu vers nous avec la traite négrière, mais nous ne doutons pas de son importance dans notre culture et notre quotidien. Pourquoi alors considérer le français autrement ? Notre richesse culturelle se reflète dans notre littérature vibrante, notre musique puissante et les multiples langues qui coexistent avec le français dans notre société. Plutôt que de voir le français comme une contrainte, nous devrions l’appréhender comme une richesse. Il est possible de le féconder avec nos influences culturelles et linguistiques.
En définitive, le français est bien plus qu’une langue imposée ; il est devenu un pilier de notre culture et de notre identité. Laissons de côté la médiocrité et aspirons à une maîtrise plus raffinée. Notre langue officielle mérite notre engagement et notre respect, car elle reflète notre histoire et notre diversité. Adoptons-la avec fierté, pour que chaque mot prononcé porte l’éclat de notre héritage culturel.