Chacun mangera à la sueur de son front, a dit la Bible. Or, ce n’est pas ce que font certains. Ils préfèrent manger et être heureux grâce à la sueur du front des autres. Ils vivent de l’argent sale et portent une malédiction.
Avez-vous déjà remarqué que ceux qui détournent, ravissent, volent, etc., finissent souvent mal ? Prendre la femme de votre prochain, ravir la parcelle à quelqu’un parce que vous êtes ministre, colonel, haut placé ; vous rendre riche avec de l’argent qui ne vous appartient pas…
Un cambriolage qui crie !
La semaine dernière, profitant d’une coupure d’électricité, des bandits armés ont pénétré la nuit dans une boutique appartenant à un jeune de mon quartier. Ils ont cassé les cadenas et ont tout emporté ou presque. Des marchandises et de l’argent liquide. En repartant, ils tiraient des coups de feu en l’air, sans doute pour nous faire peur. Le jeune homme propriétaire de la boutique, était absent ; et le matin à son retour, il n’a eu que ses yeux pour constater la perte. Cela nous a beaucoup attristés dans le quartier.
Nous savons comment ce jeune homme avait commencé son petit business. Il était au départ un vendeur ambulant de produits d’alimentation. Grâce à son travail, il aidait ses parents et scolarisait ses deux jeunes sœurs. Et petit-à-petit, avec détermination, il a réussi à créer cette boutique, qui au fil des mois est devenue la plus grande du quartier. Hélas, il a beaucoup perdu dans ce cambriolage.
La malédiction…
Quoi qu’il arrive, je sais une chose : lorsque vous ravissez ou que vous jouissez de ce qui n’est pas à vous, cela ne se fait pas sans conséquences, tôt ou tard. Ces bandits qui ont cambriolé la boutique du jeune homme, sont certainement allés consommer le « butin » dans leurs familles, avec leurs femmes et enfants. Ces derniers porteront une malédiction dont ils ne connaissent peut-être pas la provenance. Car, ceux qui sont dépouillés de leurs biens ou de leurs droits par la violence ou le vol, restent gémir et maudire.
Un jour, la Providence verra leurs larmes et les vengera. Et vous n’aurez pas un, mais plusieurs malheurs, qui suivront même votre postérité. Vivons honnêtes.