Dans le lot de violences sexistes, on retrouve aussi des préjugés sexuels contre certaines ethnies. A mon avis, identifier toute une ethnie comme mauvaise au lit, c’est de la diffamation. Car, détrompez-vous, des rois du sexe au lit, ça existe dans n’importe quelle tribu. Certes, une étude de Durex (fabricant de préservatifs) place le Nigeria parmi les 10 pays où les habitants sont très satisfaits au lit. Mais je ne sais pas s’il existe des données scientifiques réelles qui hiérarchisent les performances sexuelles des ethnies.
Sur certains comptes, pages ou groupes des réseaux sociaux relatifs au sexe, certaines femmes n’hésitent pas à pointer du doigt certains hommes comme n’étant pas très bons au lit. Les hommes aussi en disent autant sur certaines femmes. De tels débats me paraissent un peu exagérés. Le comble est que l’on étend ces stéréotypes jusqu’à la tribu ou l’ethnie de l’homme ou la femme que l’on stigmatise.
Stop aux préjugés sexuels !
Et même s’il était vrai qu’une ethnie soit peu performante dans l’acte sexuel, doit-on en faire un problème sur les réseaux sociaux ? J’ai vu une femme poser cette question sur Twitter : « Pourquoi de nos jours les hommes ne sont plus forts au lit ? »
Une telle question signifie-t-elle que cette femme est allée avec tous les hommes du monde et les a trouvés faibles au lit ? Je ne sais pas. J’exhorte cette femme a être patiente : un jour, elle rencontrera le genre d’hommes qu’elle cherche. Pareil pour les hommes qui cherchent des femmes brûlantes au lit. Ils tomberont un jour sur une qui va faire un incendie et leur fera fermer le bec.
Seulement voilà, les violences sexistes c’est aussi ce genre de préjugés sur le sexe. Les femmes devraient aussi savoir que les hommes sexuellement « très forts » qui les ont une fois démolies littéralement au lit, peuvent avoir été sous l’effet d’un aphrodisiaque.