Malgré de nombreuses rénovations et réhabilitations, les infrastructures sportives en RDC sont dans un état lamentable. Didier Budimbu, nouvellement nommé ministre des Sports, a récemment visité les stades des Martyrs et Tata Raphaël. Il a constaté des installations en ruine, nécessitant une remise à neuf complète.
Le stade Tata Raphaël a été réhabilité pour les jeux de la Francophonie en 2023. Le stade des Martyrs a également connu plusieurs réhabilitations, notamment après une suspension par la CAF, qui avait poussé les autorités à entreprendre des travaux d’urgence. Pourtant, aujourd’hui, les conditions dans ces stades laissent beaucoup à désirer. Il en est de même pour le stade Kibasa Maliba à Lubumbashi. Réhabilité par le gouvernement provincial du Haut-Katanga, il s’est délabré quelques mois après sa réouverture.
Un problème chronique de maintenance
La maintenance des infrastructures sportives fait souvent défaut en RDC. En plus des compétitions sportives, ces stades accueillent régulièrement des concerts, des veillées funéraires, des conventions, et d’autres événements. Une utilisation intensive qui nécessite un entretien régulier et rigoureux.
A mon avis, les autorités doivent prouver aux Congolais comment les fonds alloués à la maintenance de ces infrastructures ont été utilisés. Ce qu’on voit comme résultat suscite des questions. Malgré de multiples investissements et rénovations, l’état de nos stades reste déplorable. Des mesures doivent être prises pour une gestion plus transparente et efficace des ressources. Cela nous évitera d’assister à cette spirale de dégradation continue de nos infrastructures sportives.