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Jemima Diane Mogwo, une autre victime de violences faites à la femme

Alors que le monde est en campagne de « 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme », je rends hommage à la journaliste Jemima Diane Mogwo. Elle est décédée de manière tragique après avoir été agressée par des délinquants appelés « kuluna ».  Beaucoup l’ont vue présenter des journaux télévisés du soir sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) Kinshasa. Nous ne verrons malheureusement plus jamais cette jeune journaliste.

Le cas de Jemima n’est qu’une goutte dans l’océan de violences meurtrières faites à la femme congolaise. Dans un pays où l’insécurité est devenue une norme, la femme est une cible facile. Les délinquants savent qu’elle ne peut pas se défendre, car elle n’a pas les moyens de se défendre. La disparition de Jemima rappelle une triste réalité : la femme congolaise n’est pas protégée. Et le gouvernement en porte une entière responsabilité.

Cette jeune journaliste s’en est allée parce que des kuluna en ont décidé ainsi. Elle laisse ses amis, ses collègues, sa famille…

Disons stop !

Souvent, nos agents de sécurité sont omniprésents lorsqu’il faut rançonner et tracasser la population, mais pas lorsqu’il faut protéger une journaliste innocente et sans défense. Aujourd’hui, aucune femme n’est épargnée par la violence. Femmes journalistes, femmes au foyer, femmes paysannes, agentes de l’administration publique, etc., elles savent que tout peut leur arriver, n’importe quand, n’importe où. Est-ce un crime d’être une femme ?

J’en appelle à la prise de conscience de tous. Cessons de regarder la femme comme un adversaire ou une proie. Respectons et protégeons la vie de la femme congolaise !

 

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