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Justice congolaise : de grands procès tenus sous des tentes !

Le célèbre procès des 100 jours, comme celui de la tentative de coup d’État de Malanga, et bien d’autres, se déroulent dans des conditions précaires à la prison de Ndolo ou de Makala. Souvent, ces procès ont lieu sous des tentes improvisées, loin des standards d’une justice moderne. Cette situation projette une image désastreuse de l’administration judiciaire congolaise en 2024.

Ces conditions déplorables de jugement renvoient une perception négative de la justice congolaise. Comment peut-on parler d’un système judiciaire équitable et respectueux des droits de l’homme lorsque les procès se tiennent dans des lieux inappropriés et mal équipés ? En 2024, il est inacceptable que des affaires d’une telle importance soient jugées dans des conditions qui rappellent un autre siècle.

Le manque de moyens : une fausse excuse

Au procès de la tentative de coup d’État, il n’y avait même pas d’interprète pour certains des prévenus parlant anglais. Imaginez alors ce qui se passe dans les procès pas médiatisés du tout !

L’État congolais manque-t-il de moyens pour construire des infrastructures judiciaires dignes ? À Lubumbashi, les prisonniers sont jugés à la prison de Kasapa, et pour les procès ouverts au public, au bâtiment du 30 juin, siège du Parlement provincial, ou encore dans la salle de fête de la SNCC. Ces choix soulignent un déficit criant d’infrastructures judiciaires.

Des conditions de travail difficiles

En RDC, les professionnels de la justice sont contraints de travailler dans de très mauvaises conditions. Avocats, juges, procureurs, et accusés subissent les aléas de ces environnements non propices à des délibérations sereines et des procès justes. Il est impératif que l’État fasse un effort d’améliorer les infrastructures judiciaires afin de garantir la tenue des procès dans des conditions qui rassurent toutes les parties.

On ne le dira jamais assez : la justice congolaise a besoin de réformes urgentes tant dans son fonctionnement qu’en termes d’infrastructures. C’est le minimum pour assurer des procès qui respectent les droits des justiciables et les standards internationaux.

 

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