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Les Léopards : l’expression d’une joie sans couleur politique

Nos Léopards ne cessent de prouver que le chanteur Felix Wazekwa avait raison quand il disait : « Fimbu ezalaka na date d’expiration te » (la chicote n’a pas de date d’expiration). Depuis l’arrivée de l’entraineur Florent Ibenge, notre équipe nationale ne cesse de chicoter les autres équipes et va de victoire en victoire.

Fêtards de nature, les Congolais ne manquent pas dinspiration pour soutenir le onze national pendant cette CAN 2017 au Gabon.

À chaque match, les rues de Kinshasa sont bondées dhommes et de femmes, jeunes et vieux, décorés ou  fardés  aux couleurs du drapeau national.

Jeune fille
Une jeune fille dans les rues de Kinshasa, avant le match des Léopards à la CAN.

Le jour du match, tôt, le matin, commencent les décorations. Certains se font peindre toute la figure aux couleurs du drapeau national. Dautres en ont fait leur gagne-pain en simprovisant peintre des figures humaines.

RDC
Ce jeune est un décorateur des fans des Léopards. Il sest décoré lui-même afin dattirer les clients.

Même les femmes sinvitent à la fête. Elles acceptent de sacrifier leur beauté pendant quelques heures, pour samuser au rythme de « Fimbu » (la chicote). À l’exemple de cette jeune fille qui est fière d’être maquillée avec des peintures pour soutenir l’équipe nationale.

femme
Une Kinoise qui, comme les hommes, se fait décorer la figure aux couleurs nationales

Il y a quelques années, pires que les dialogues des politiciens, les matchs de l’équipe nationale nattiraient plus personne. Les défaites étaient la règle à toutes les compétitions. L’équipe changeait dentraineurs étrangers comme on change de chemises.

Mais depuis qu’on a essayé un fils du pays comme entraîneur, en loccurrence Florent Ibenge, lespoir renait dans le football congolais et le sourire est au rendez-vous à chaque match.

Ainsi, recourir aux compétences dun compatriote semble donner de meilleurs résultats qu’à l’époque de nos entraîneurs étrangers qui, du reste, étaient non seulement trop exigeants, mais aussi budgétivores.  

Quel que soit le sort que nous réserve  cette CAN, elle a au moins le mérite de réveiller le sentiment patriotique de biens des Congolais. Alors vive la CAN !
Père et fils
Un père et son fils. attendant le match RDC-Ghana à Kinshasa comme sils étaient au Gabon

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Les commentaires récents (1)

  1. Partant du football congolais avec les Léopolds rdc, on a constaté que les congolais perdent leur temps en ne pensant qu’aux étrangers pour la résolution des problèmes intestins du pays. Voici cette fois-ci avec Ibenge le fils du pays notre équipe de la Rdc va vers son apogée .
    Si nos politiciens se remettaient sur la raison dans l’auto prise en charge sur des questions économiques, politiques et sécuritaire du pays, tout congolais vivrait mieux encore chacun à sa position sans rêver devenir un jour président, gouverneur, député national ou provincial, sénateur, … pour enfin devenir aussi  »
    budgetivore »