Un enfant né en 2020 en RDC peut espérer vivre jusqu’à 59 ans en fonction de nombreux facteurs qui rendront son passage sur terre plus court ou plus long. J’ai toujours été fasciné par la longévité de ceux qui nous ont précédés. Certains de ceux qui ont vécu les grandes étapes de la création de notre pays avant l’indépendance sont encore vivants, parmi nous. À l’inverse, de plus en plus de personnes meurent jeunes, avant l’âge de la retraite.
Maladies, conditions de vie, conflits, pauvreté, etc., sont autant de facteurs qui expliquent cette baisse d’espérance de vie en RDC. Mais je pense que certains facteurs de décès sont évitables. J’en ai sélectionné trois :
Mauvaise alimentation
Il n’est pas un secret de dire que les Congolais mangent mal. Pas parce qu’ils le souhaitent, mais surtout, par manque de bonnes habitudes alimentaires. Ce qu’on retrouve dans nos assiettes n’est pas forcément lié à de faibles revenus. Il y a des gens financièrement stables, mais qui mangent mal et s’empoisonnent tous les jours. Dans de nombreux cas, j’ai pu constater que les habitants des zones reculées avaient une alimentation mieux équilibrée et riche que ceux des villes.
Il est possible d’éviter certains problèmes de santé
Manger sain est une chose. Mais il existe d’autres facteurs qui peuvent perturber l’équilibre de notre santé et exposer nos vies. De nombreuses maladies peuvent être évitées ou retardées au maximum, en évitant des comportements à risques et en développant certaines routines.
Notre corps est une machine très bien réglée depuis sa constitution. Si vous n’obéissez pas à la notice d’utilisation, il s’amortira rapidement et ira six pieds sous terre.
L’environnement malsain
Savez-vous qu’il y a des gens qui, à force de vivre dans un milieu bruyant ou sujet aux nuisances sonores, finissent par devenir hypertendus ? Les déchets que nous côtoyons chaque jour sont devenus des usines de production de moustiques. Des substances cancérigènes se retrouvent dans nos urines à cause de la mauvaise qualité de l’air qui est également, l’une des sources des accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est pour cette raison que je continue à porter un masque en public.
Certains diront que tout ceci ne sert à rien, car nous finirons tous par mourir un jour. C’est vrai. Mais beaucoup sont morts trop tôt parce qu’ils ont négligé de prendre soin de ces trois principaux facteurs.