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Maniema : des jeunes filles enlevées en territoire de Kasongo

Des enlèvements des femmes dans l’objectif de mariages forcés signalés dans la chefferie de Basonge I en territoire de Kasongo au Maniema. Entre le 28 août et le 24 septembre 2022, une vingtaine de femmes (dont treize filles mineures) ont été victimes de rapt en vue de mariages forcés. Des faits dénoncés par  la société civile locale.

Le dernier cas en date remonte à la nuit du samedi 24 au dimanche 25 septembre 2022. Selon la société civile, quatre filles mineures ont été enlevées par des jeunes gens dans l’objectif de les épouser. Les faits ont eu lieu à Lusanganyi, en chefferie de Basonge I, territoire de Kasongo au sud de la province du Maniema.

Des pratiques d’un autre âge

Cette  pratique pourtant interdite par la loi, refait surface dans un contexte particulier où les auteurs de ces actes échappent à des poursuites judiciaires. Situation que condamne fermement la société civile forces vives du Maniema sous-antenne de Basonge I. Depuis le mois d’avril 2022, prendre une jeune femme en mariage à travers des kidnappings, est devenu presque une chose normale pour la plupart des jeunes du milieu. La société civile parle d’une salle habitude copiée des communautés voisines à la chefferie.

« Nous déplorons l’absence de l’autorité de l’État. C’est inconcevable qu’un groupe de jeunes gens se livre à de tels pratiques en ce 21e siècle sans être poursuivis par les instances judiciaires », s’est indigné Dallas Abedi Kazimoto, président de la société civile à Basonge I. Il fustige le règlement à l’amiable des cas de viol avec la complicité des parents des victimes.

La problématique de l’absence du consentement des victimes lors des enlèvements se pose avec acuité, car dans la plupart des cas, cela se fait en commun accord.  Ce qui est grave est que même les filles mineures ne sont pas épargnées.

 

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