Plusieurs femmes et jeunes filles leaders de Baraka et de Bibokoboko réunies lundi 20 mars 2023 pour discuter des conflits qui déchirent leurs communautés locales. Ce « mini dialogue » était organisé par l’ONG Solidarité des volontaires pour l’humanité (SVH) dans le cadre du projet Tunaweza.
L’adjointe au maire de la ville de Baraka, Emérite Tabisha M’mongelwa, qui était facilitatrice de ce forum, a salué la tenue de cette activité. Selon elle, « les femmes et les jeunes filles sont influentes au sein de la société pour la recherche de la paix et de la sécurité. Malheureusement, a-t-elle dit, elles ne sont souvent pas impliquées dans les processus susceptibles de ramener la paix ».
Et d’ajouter : « Nous espérons que les femmes parviendront à convaincre leur communauté pour le retour de la paix et le bien-être de tous. En tant qu’éducatrices naturelles, elles ont ce devoir. »
En effet, les femmes ayant participé à cette rencontre ont manifesté leur engagement dans le processus de pacification de la zone touchée par les conflits intercommunautaires. L’une des participantes, M’mindji Elolo a déclaré : « Nous sommes déterminées à travailler et à montrer à la face du monde que sans la femme, rien ne peut se faire. Nous avons un grand rôle à jouer sur les questions de paix dans nos communautés. »
Mashishi, une autre participante à ce mini dialogue, donne son avis : « La femme est très importante dans tout processus qui vise à ramener la paix. Il n’y a pas de paix sans l’implication de la femme. Avec ce genre d’activités, nous espérons que des solutions seront trouvées pour la paix dans notre milieu. »
Comme à Baraka, l’ONG SVH a organisé le même « mini dialogue » des femmes à Bibokoboko. Quelques femmes de ce village et des environs y ont pris part. Pour Rakel Murisho, animatrice du projet Tunaweza au sein de SVH, « les recommandations de ces deux activités combinées conduiront au grand dialogue proprement dit entre les femmes de Baraka et de Bibokoboko. Il s’agira d’analyser les conflits entre communautés de deux cotés et formuler des pistes de solution ».
* Cet article est produit dans le cadre du projet Tunaweza financé par PNUD RDC