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Kalemie : l’urgence d’assister les déplacés de guerre venus du Kivu

Plusieurs déplacés ayant fui la guerre dans le Nord et le Sud-Kivu ont  trouvé refuge à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Ils mènent une vie pénible. Leur situation nécessite une prise en charge urgente pour leur survie.

Estimés à plus de 3000 et vivant dans le site de Kikongo au quartier Katanika dans commune de Kalemie, ces déplacés, parmi lesquels des veuves et des orphelins, passent la nuit à la belle étoile et parfois sans nourriture.

Plusieurs maladies dans le camp

Une crise sanitaire s’y est développée, exposant les enfants à de nombreuses maladies telles que le kwashiorkor, le choléra et même la rougeole. Des cas de rougeole détectés chez les enfants dans le camp des déplacés ont été transférés à l’hôpital général de référence de Kalemie.

Amos Mbavumoya, secrétaire de ce site des déplacés plaide pour que des efforts soient consentis en urgence par le gouvernement et les organisations humanitaires afin de venir en aide aux déplacés. « Le site héberge plus de 3000 déplacés. Parmi eux des personnes de troisième âge, des épouses des militaires, des veuves et des orphelins. Certains n’ont même pas de huttes, pas d’eau. La nourriture est rare, l’accès aux soins constitue un problème.  Nous exhortons les autorités et les agences humanitaires à nous venir en aide avec des vivres et des non-vivres », a plaidé Amos Mbavumoya.

La société civile joint sa voix à celle des déplacés

Plusieurs ONG de la société civile qui visitent régulièrement le camp de Kikongo lancent le même cri de détresse. C’est le cas de la société civile du Congo « Socico » et la Nouvelle dynamique de la société civile « NDSCI ». Elles demandent au gouvernement et aux ONG humanitaires de penser à ces déplacés victimes d’une migration forcée.

« Il est urgent de penser à ces milliers de familles qui souffrent dans leur propre pays. La scolarité des enfants est perturbée, les familles sont déchirées. Que le gouvernement en province pense à l’encadrement de ces nécessiteux », s’est également exprimé Chirac Issa, coordonnateur adjoint de la NDSCI au Tanganyika.

Le site de Kikongo nécessite un profond aménagement pour mieux contenir ces nombreux déplacés dont les besoin sont immenses et nécessitent une assistance urgente.

 

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