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Encore ces Léopards sur la route des Éperviers

Un sérieux prétendant rôde autour du trophée de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Un félin, un léopard: la RDC, puisqu’il s’agit de cette nation. 

Le sort a voulu que le Togo partage la poule C de la CAN avec les Léopards, ces fauves d’Afrique centrale. Mine de rien, la RDC est l’une des troupes les plus en forme de cette bataille footballistique ouverte depuis le samedi 14 janvier 2017 à Libreville.

Côté togolais, bon on gré mal gré, après avoir tenu en échec les Éléphants de la Côte d’Ivoire, puis courbé l’échine devant les Lions de l’Atlas du Maroc, les Éperviers vont en ce 24 janvier croiser leur destin avec celui de leur bête noire congolaise.

Il sera 20 h à Port-gentil. Un léger ratio des confrontations entre le Togo et la République Démocratique du Congo, donne les « Nkoyi » largement vainqueurs des rapaces togolais. Jamais les Éperviers n’ont battu les Léopards dans une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Le plus vivace souvenir reste le match de la CAN 2006 où deux « Trésor », l’un Lualua (un virtuose) et l’autre Mputu (un talent brut né), ont envoyé Agassa Kossi chercher la balle dans ses filets par deux fois. Et depuis, les Éperviers n’ont presque toujours que souffert face aux Léopards.

Ce 24 janvier 2017, le Togo devra trouver la formule magique pour conjurer les « bilakeli mabe » (mauvais sort) en lingala. Surtout qu’une qualification en quarts passe par une victoire sur les Léopards En seize participations à la phase finale de cette compétition, les Léopards ont déjà été sacrés champions par deux fois, en 1968 et en 1974.

En 1998 et en 2015, ils ont été classés 3ème. Des performances qui en somme les font partir favoris face à des Togolais dont le plus grand exploit aura été une laborieuse qualification pour les quarts de finale en 2013 en Afrique du sud face à l’Algérie.

Yannick Bolasié blessé ne sera bien sûr pas de la partie. Ainsi, aux assauts répétés de Jérémie Bokila, Cédrick Bakambu, Jonathan Bolingi ou encore Dieumerci Mbokani, la défense togolaise devra décupler sa vigilance pour espérer rediriger le cours de l’histoire et éviter les « coups de chicotte » que les supporters congolais promettent aux Togolais.

En retour, Laba Fodoh, Agbenyiadan Komlan ou encore Adebayor Emmanuel devront réussir à tromper le plus de fois possible Ley Matampi le portier congolais, ce qui ne sera vraiment pas du pain béni pour eux.

En tout cas, le football se refusant toujours de s’accommoder avec l’arithmétique, qui vivra, verra.

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