Dans un monde de plus en plus interconnecté, la diversité culturelle et ethnique devrait être une richesse. Pourtant, les discours de haine continuent d’alimenter les divisions et d’attiser les conflits, cas de la RDC. Face à cette menace, il est impératif d’adopter une approche collective pour promouvoir la cohabitation pacifique et le respect mutuel pour éviter les divisions et les stigmatisations ethniques, comme par exemple : tel est Luba, tel autre est Tetela, Lendu, Muswahili, etc.
Comme l’a dit Nelson Mandela : « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, de son origine ou de sa religion. Les gens apprennent à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, ils peuvent aussi apprendre à aimer. » Cette citation rappelle que la haine n’est pas innée, mais qu’elle se construit à travers des discours et des attitudes discriminatoires. Inversement, l’éducation et la sensibilisation peuvent aider à bâtir des sociétés plus inclusives et tolérantes.
Promouvoir le dialogue interculturel
Les discours de haine, qu’ils soient diffusés sur les réseaux sociaux, dans les médias ou dans la vie quotidienne, engendrent des tensions qui peuvent dégénérer en violences. Il est donc essentiel de mettre en place des mécanismes de prévention, tels que l’éducation à la citoyenneté, la promotion du dialogue interculturel et la mise en place de lois réprimant les propos incitant à la haine.
Les acteurs de la société civile, les médias, les institutions et chaque citoyen ont un rôle à jouer dans cette lutte. Encourager une communication respectueuse, valoriser la diversité et dénoncer les discours haineux sont autant d’actions qui peuvent contribuer à un vivre-ensemble harmonieux.
Ensemble, faisons de la tolérance et du respect, des valeurs fondamentales de notre société. La cohabitation pacifique ne peut exister sans un engagement collectif contre la haine et la discrimination.