Dans un Congo où la représentativité de la femme pose encore problème, Noëlla Njiba Kalambayi a choisi son combat : l’autonomisation de la femme congolaise qui entreprend ! Une passion qu’elle dit tenir de sa mère. « Mon modèle a toujours été ma mère », confie-t-elle.
C’est en voyant la détermination avec laquelle travaillait sa mère que Noëlla Kalambayi apprend à se battre et à s’affirmer pour réussir dans la vie. Elle le dit si bien en ces termes : « Je n’aime pas que l’on me rende service. J’aime mériter les choses. »
Pour concrétiser son rêve d’être un modèle pour les autres, elle crée l’ONG Young Working Ladies. Objectif : sortir les filles de leur état de spectatrices pour faire d’elles de véritables actrices du changements. Comment atteindre cet objectif ? Elle répond : « Par la conscientisation, l’information et la formation. Il s’agit d’aider les filles à découvrir leurs potentiels. Il est révolu, ce temps où l’homme était le seul à chercher et ramener de l’argent pour les besoins du ménage ! »
Après son premier cycle en informatique de gestion, Noella Kalambayi rejoint ensuite l’Institut supérieur du commerce où elle décroche son diplôme en informatique de réseaux à Lubumbashi. Outre ses fonctions de présidente de l’ONG Young Working Ladies, elle est également secrétaire générale adjointe en charge de l’administration à l’Institut français de Lubumbashi (Halle de l’Etoile).
Quand on n’a pas un emploi, on le crée !
Noëlla est bien consciente de la difficulté à trouver de l’emploi au Congo. Raison pour laquelle elle propose aux femmes et aux jeunes filles de sa structure de créer elles-mêmes leur emploi. Cela passe par la proposition de projets et la mise en réseau de ces femmes pour qu’elles accèdent à des financements. « C’est par cette voie que la femme entrepreneure congolaise peut arriver à devenir autonome et réussir sa vie ! », explique Noëlla.
Un combat qui mérite d’être encouragé, car « une femme dynamique et autonome est un atout non seulement pour son foyer, mais aussi et surtout, pour toute sa communauté et son pays », rappelle Noëlla Njiba Kalambayi.
*Cet article est produit en partenariat avec l’ONG Coopération Education Culture (CEC – Bruxelles), l’Institut pour la Démocratie et le Leadership politique (IDLP-Kinshasa) et l’association Investing in People (IIP – Kinshasa) dans le cadre du programme BOKUNDOLI. En savoir plus sur le programme Bukundoli